vendredi 16 octobre 2009

Doit -on légiférer sur le port de la burqa?




Polémique actuelle,  sujet brûlant s’il en est, car il touche à nos essentiels : la liberté individuelle et le respect de la foi de l’autre.

N’étant pas  musulmane, j’aimerais ne pas faire d’erreur en croyant  Mohammed Moussaoui,  président du conseil français du culte musulman, que ce voile intégral « n'était pas une prescription du Coran». Le Coran, me semble t-il demande une tenue discrète plus que tout autre chose aux femmes. Autrement dit, le string qui dépasse et les décolletés jusqu’au nombril, non, mais se conformer aux règles généralement admises  dans la société où on vit est de bon goût. Règle de bon sens qui prévaut aussi dans les autres grandes religions.

Il y a trois ou quatre ans, j’ai rencontré dans une petite ville aux fin fond de la province, un jour du mois d’Aout, deux femmes (? ). L’une d’elle était petite, poussait une poussette, silhouette féminine, dont on apercevait juste les mains. Sa compagne ( ?) infiniment plus grande, ossue avec de très  grands pieds;  cette silhouette portait  une burqa qui lui arrivait aux chevilles, on entrevoyait des collants opaques malgré la chaleur insoutenable ce jour là, et ses mains étaient gantées.  J’ai aujourd’hui la conviction que la seconde silhouette était celle d’un homme. Peu importe.

En fait, non, peu importe pas. Vous ne parlez pas pareil selon que vous vous adressez à un homme ou à une femme.  Ni selon son âge, ni selon ce que dit de lui son visage.  Je ne m’adresse jamais à un homme pour savoir dans une ville que je ne connais pas où est la poste (explications trop compliquées) mais plutôt à une femme d’âge moyen.  Si je veux savoir comment faire réparer rapidement ma voiture, en revanche…
En fait, non, peu importe pas. Je ne parle jamais à une nana qui porte un voile intégral. Les femmes musulmanes, portant un léger voile sont parfaitement intégrées dans notre société,  jolis minois, enroulés dans châles ou pashminas, visages épurés dans leurs voiles blancs. Les femmes en burqa ne sont pas des femmes, rien dans leur tenue ne nous laisse savoir quoi que ce soit d’elles. Elles sont robotisées, femmes musulmanes, privées de leurs identités individuelles.  Leurs négation en tant qu’individu, rayées de la carte de la vie m’est insupportable.



La pression sociale, discrète, amicale, familiale, désir de plaire à l’homme, père, mari, frère ou fils, qu’elles subissent  doit leur être évitée. En France la burqa doit être interdite. Cela serait comme pour les excisions une délivrance pour l’ensemble des femmes.

Peut être parallèlement devrait on poser une limite à l’indécence dans les lieux publics ? Pas de ventre à l’air ? Pas de fesses en l’air ?  Difficile en tout cas de poser ce type de limite, et encore plus difficile de les faire appliquer sans tomber sur le père-la-pudeur qui hurlera à la moindre gambette au soleil et le voyeur qui laissera tout passer…… De la difficulté de légiférer. Bon courage les députés !






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