lundi 14 décembre 2009

Délit de sale gueule.


Délit de sale gueule, je ne résiste pas, quoi ma gueule, qu’est-ce qu’elle a sa gueule ! Selon que vous soyez "de gauche" ou "de droite", vous serez traités différemment, par la majorité des  médias/journalistes/internautes.











Trois exemples ?


-          George Frèche, le scandale absolu, ce type, élu, traite des harkis, qui ont   combattus pour la France de sous-hommes, les enfants et petits-enfants de harkis, sont donc des…. Il tient des discours lepénistes. Le PS s’en moque, l’exclut pour la forme mais le laisse le représenter pour les régionales. L’UMP eut fait la même chose, le scandale serait inextinguible, à juste titre d’ailleurs.





-Sivio Berlusconi, s’est fait massacrer la gueule dans ses fonctions de  président du conseil (chef du gouvernement, le président italien, n’a pas de véritables pouvoirs). Je déteste ce type, mais il a été élu démocratiquement. Cet attentat perpétré par un « fou » suscite fort peu d’émotions chez les journalistes et un silence de la blogosphère assourdissant enfin le silence pour condamner cet acte. Je suppose que bien des internautes estiment que les italiens comme les suisses ne devraient plus voter. Du risque des démocraties, ne jamais oublier cependant que c’est bien la démocratie qui est le système le « moins pire » de gouvernement.





-Le traitement fait par les internautes à Johnny Halliday  est lui aussi accablant. Que l‘on juge que l’on fasse trop d’histoires pour ce qui est somme toute qu’un grave accident de santé d’un vieux rocker français est justifiable. On peut également ne pas apprécier du tout ce chanteur.  En revanche lire certains des commentaires laissés sur You tube des souhaits de mort (qu’il crève, ce sale riche copain de Sarko) est affligeant.
Les attaques contre Johnny Halliday sont tellement virulentes que les commentaires pour certaines chansons ont été désactivés ( Quelque chose de Tennessee)



Avec  ces trois exemples je souhaitais montrer que la radicalisation des esprits est un danger permanent. La France  (on peut remplacer par l’Italie, le monde…) n’est pas divisée  en deux blocs,  d'un côté les méchants (les riches, de droite qui votent Sarko et les pauvres de droite qui se font entubés par Sarko)  et les gentils (les riches de gauche qui essaient d’aider les pauvres à la conscience éveillée qui votent « bien »). Et on camoufle allègrement tout ce qui ne colle pas avec ce tableau (Frèche, par exemple). On peut recommencer l'exercice, en sens inverse!


Réduire le monde ainsi est dangereux, on en vient vite à excuser l’inexcusable, et à oublier tous les principes d’équité, d’égalité, voire de fraternité……   Et trouver que les actes terroristes peuvent être une bonne chose, voire approuver, aider, commettre n’importe quel délit lorsqu’on estime que le gouvernement élu démocratiquement est une erreur de la nature. Plus d’élection !







2 commentaires:

Wolfgang a dit…

Tiens, le vent semble avoir tourné dans les deux derniers articles..

Et ce n'est pas pour me déplaire.

Je suis assez d'accord avec celui-là, on est pas dans star wars.

Par contre l'autre (juste dessous) est un peu cours.

Ladywaterloo a dit…

Merci, Wolfang, parfois j'en ai assez de voir l'injustice faite au gouvernement

l'autre, est un coup de gueule, rien de plus.


@ suivre, le plan "pôle d'excellence" "risque" de sauver notre enseignement supérieur, il est critiqué pour ne pas sauver aussi les toutes petites facs

Mieux vaut que des facs de merde, qu'essayer de faire un enseignement public de grande valeur...