jeudi 4 mars 2010

Confession virtuelle??????


 Il y a déjà la messe retransmise en direct chaque dimanche et fêtes religieuses, il y a des radios cathos qui organisent des prières et chapelets et méditations en direct aussi, animés par des religieux ou des prêtres.

C’est nouveau, ça vient de sortir, la confession en ligne

Un sacrement de pénitence par téléphone. L’initiative a été prise par une catholique pratiquante voulant aider les personnes âgées et handicapés ne trouvant pas d’accompagnateurs pour ces « bêtises » à mon avis les « jeunes » accompagnent plus facilement leurs grands-mères au super marché ou chez le médecin qu’à l’église. L’urgence matérielle primant toujours, actuellement, sur l’urgence spirituelle.

Il est évident que  Camille Hautier ne fait pas de ce service à la personne, un service rentable. Il est évident aussi qu’elle est réaliste et altruiste.

Les réactions de l’Eglise, à votre avis ? Levée de boucliers.


                                              gravure tiré de ce site, en anglais, dont j'ignore complètement le contenu, déso, si c'est horrible.
Pourquoi ? Les sacrements ne sont pas de simples biens de consommation et sans vraie démarche personnelle c’est du peanuts. OK, pas de pardon-fast-food.  Je comprend les deux parties.

D’abord je sais que les prêtres étant de moins en moins nombreux, il est  de fait plus difficile de se confesser. Ensuite la Foi n’étant pas la première occupation de nos contemporains, les gens non valides,  ou ceux qui ont fort peu de temps dispo n’ont pas  toujours la possibilité de se confesser alors que l’éclat soudain de la nécessité se fait. Puis le temps passant, notre « mauvais ange » enfin, celui qui nous permet de vivre avec toutes nos compromissions aidant, a fait son boulot, on oublie, on remet.

Autrefois, le confessionnal autrefois permettait, si on le souhaitait un anonymat pur et simple. Perso je me suis confessée, à des prêtres asiatiques ou africains dont je ne suis pas certaine qu’ils suivaient vraiment les aléas de mon âme, fort compliquée, il faut l’avouer : Je n’ai tué personne, rien volé, pire ne trompe jamais mon homme, affligeant, ne l’ai jamais trompé !

Cas désespéré.

Non, pas tant que ça, je vous assure que je suis infiniment plus machiavélique dans mes manquements, car moi, je sais que le Christ existe et qu’Il nous aime. Mais je ne suis pas sure  de la validité de certaines de mes confessions. Il me souvint que lors d’un de mes excès mystique je suis allée à Medjugorje, (Medge, pour les initiés) . Haut lieu de pèlerinage moderne et contreversé, à mon avis à juste titre, de bien des catholiques.



A côté de la basilique, une ligne énorme de cahutes, avec des files d’attentes impressionnantes, des « wawas » me dis je wawa c’est toilettes chez les bècebège. Loupé, des confessionnaux. Ahurissement de ma part, tant de monde, signe de La présence.  Si on veut, à chaque cahutte, petit panneau  (drapeau, je crois) de l’idiome du prêtre officiant. Gros problème de conscience, je suis perverse, vous dis-je … De suite je tranchai, pene, tant qu’à faire de te confesser, un prêtre gaulois ! Le hasard fit qu’à ce moment là, pas de français. Ouf, mais j’ai attendu au moins une heure. Le prêtre (Italien ?) comprenait vaguement le français et ne parut pas effrayé par ma perversité.

Un peu plus tard je me suis renseignée sur la validité d’un tel sacrement : No problem. Il est  valide. De toute façon quelle différence dans les grandes villes, lors des cérémonies  pénitentielles collectives (organisées par votre aproisse) où vous vous confessez ensuite personnellement à un prêtre que vous n’avez jamais vu et que vous ne reverrez jamais. Je ne sais pas. Bon, si vous avez tué, violé… je ne dis pas, mais pour un pêcheur ordinaire mais horrible ?

Vous avez compris je suis partagée. Surtout lorsqu’on sait que ce sacrement fut introduit (on dit pas inventé) bien après les débuts de la Chrétienté.  Cet incident dans la vie de l’Eglise est non seulement amusant, en fait, mais représentatif des problèmes que pose à l’Eglise  notre vie actuelle.


3 commentaires:

Anonyme a dit…

Un homme lors d'une dispute tue sa femme, vite pris de remords il court se confesser.
Il trouve en premier un Rabbin qui le rabroue violemment : "enfreindre un commandement aussi important !, fuis, maudit" il croise un pasteur " impis, vas en enfer !" et enfin rentre dans une église, commence sa confession : " mon père, mon père j'ai tué ! "
" oui mon fils, combien de fois ?"

Ladywaterloo a dit…

Ce qui prouve bien que la miséricorde de dieu est infinie!

cheap ray ban glasses a dit…

Great share, thank you very much!