mardi 4 mai 2010

Il y a des jours, sans.


Il y a des jours heureux, glorieux où tout semble facile, où tout vous sourit,  et des jours sans. Sans quoi? Sans tout, sans rien, sans grâce!

Aujourd’hui,  jour sans. J’ai commencé glorieusement ma journée par chercher une heure mes lunettes, dans mon appartement : chambre, bureau, cuisine, salon salle de bain et toilettes, tout fut inspecté au peigne fin. Découragée, j’ai même vidé la poubelle dans un petit sac, elles seraient peut être tombées, sans que je m’en aperçoive en  jetant un pack de lait vide…  La corbeille à linge sale fut elle aussi vidée, siphon du lavabo et cuvette des toilettes examinés avec soupçons.

Le bureau vérifié  en détail, j’avais commencé ma journée par allumer l’ordi, puis fais mon café….

J’étais perturbée par deux choses, le souvenir de ce piéton renversé hier soir, sous mes fenêtres, à l’endroit ou Hubert et Valentin traversent quatre fois par jour,  leurs e pod ou phone ou autre e  diffusant de la musique dans leurs oreilles. La seconde chose ? J’ai oublié.

Une heure au bout de laquelle j’allais abandonner pour retrouver les infidèles sous mon lit, elles avaient glissées pendant que je le retapais. La matinée se déroula à l’image de son début. J’ai mis à tourner le lave-vaisselle avec une dose non débarrassée de son emballage (or celles-là ne sont  pas solvables dans l’eau) lave-vaisselle bourré à bloc;  trop tard pour refaire un cycle, je l’ai vidé et ai lavé la vaisselle à la main.

Ma seule victoire fut que j’avais en réserve du déboucheur, car le lavabo était bouché ce matin. Mystère des tuyauteries, hier 22h30, il marche nickel, ce matin 7h il est bouché.

Je suis victime de petits elfes en ce moment, peut-être, qui cachent mes lunettes, et versent du sable dans mes tuyaux, il y a quelque chose comme cela, surement.


                                                                                                     Elfe de maison, Harry Potter, farfadet de mon enfance...


Le monde entier est victime de géants qui nous narguent en rigolant, pluie et neige nous plongent en hiver, esprits malfaisants qui inspirent  trop d’erreurs, de maladresses ou de manques mortels. Je vais me replonger sous ma couette dès que faire se peut. La bourse continuera de plonger, la Grèce mettant en péril l’Europe  et la marée noire d’avancer, tuant tout ce qui vit sur son passage. Sans moi.

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