jeudi 23 septembre 2010

De la vitesse des fourmis (suite)

Je ne sais si vous vous souvenez que la vitesse des fourmis est un sujet d’études scientifique à la maison, comparaisons inouïes entre la petite fourmi noire pressée et la grande fourmi amazonienne plus lymphatique à cause du climat émollient donc peut être plus lente….
En voiture, ce genre de sujets anime fréquemment nos trajets, très honnêtement, nous ne nous sommes jamais servis du lecteur CD pour nous distraire. De retour de vacances, et tout à fait hors de propos,  Valentin agacé lança à Hubert :

C’est comme toi et la vitesse des fourmis !

Nous crûmes entendre Lhom et moi, le silence assourdissant qui précède une énorme déflagration. Pourquoi Valentin lâchait-il cette bombe ? Profond ennui de retourner au lycée ? Agacement devant l’assurance exagérée qu’avait pris son petit frère, qui  a trop grandi durant l’été ?

Hubert mis cinq seconde et démarra en trombe

A propos j’ai regardé sur Wikipédia et justement il est bien dit que … 

J’avoue ne pas me souvenir ce que disait Wiki. La machine était relancée, je me suis retranchée au fond de mon esprit pour n’écouter ni l’un, ni l’autre, justement, nous arrivions.

Cette soudaine passion pour la famille des formicidés restera le propre de mes enfants, car la contagion semblait menacer durant l’été, Guillaume et Alice ayant eux aussi leurs points de vue sur le problème de la vitesse d’une fourmi pressée ou non pressée, naturellement, aucune source de rigolades sérieuses n’est définitivement écartée tant que l’on peut jouer avec.

Guillaume, s’occupant mine de rien de donner des bases à ses jeunes frères en a profité pour glisser dans les mains du plus jeune un Werber « Les Fourmis » bien sûr ». Et je dois passer souvent dans sa chambre le soir, pour éteindre la lumière qui brille bien trop longtemps,  car ayant fini la saga touchante et fantastique des Fourmis, il entreprend de tout lire de cet auteur. Logique, systématique et scientifique Hubert a néanmoins hérité de surcroit des belles qualités familiales, têtu voire obstiné. J’en viens à espérer secrètement que le mot fourmi ne soit plus prononcer à la maison comme le mot lapin est tabou sur les bateaux, il précède chez nous un naufrage d’autant plus important que chaque adversaire fourbit ses armes et attend tranquillement que l’autre vienne le titiller.






Et lor que Monsieur Gendre  Premier expliqua à Pierre quatre ans, que les fourmis de la terrasse sont « gentilles » il ne faut pas les écraser et celles de la maison » méchantes » on doit les tuer. Je lui ai un peu démoli ses illusions, il n’y a guère de gentilles ni de méchantes, mais lorsque le territoire est insuffisant car la terrasse trop petite, elles colonisent l’intérieur des maisons, la seule solution est de supprimer des « gentilles », réduire les colonies simplement. Greg m’a alors regardé d’un œil navré, je suis vraiment une mamina déplorable ; j’en conviens, et je m’assume ! Pierre doit en savoir un minimum pour affronter la tribu lors des raouts familiaux.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

J'avoue ignorer la vitesse moyenne de la fourmi ... j'aurai appris quelque chose aujourd'hui ;)
J'ai passé la tondeuse ce matin et vu plein de monticules ... plein de fourmis... je ne sais pas si ce sont des gentilles ou pas, amazoniennes vu où j'habite çà m'étonnerait bcp ... mais je vais sévir ... parce que çà m'énerve !
Sylvie L

Ladywaterloo a dit…

Avant l'hiver? Si tu es loin de l'Amazonie, lis d'abord le livre de Werber, perso je n'ai pas pu tuer de fourmis pendant un bon bout de temps.....