mercredi 19 janvier 2011

Natalité? La quantité au détriment de la qualité?

Il en va de l'élevage des bébés comme de l'agriculture, la quantité doit elle primer sur la qualité? Je peux dire les pires horreurs sur les mères pondeuses, puisque j'ai sept enfants.

Il fut un temps lointain où j'étais pour un salaire pour les mères au foyer. J'avais oublié "l'argent braguette" (alloc familiales) de la Martinique et tout ce que cela impliquait. Puis j'ai rencontré des jeunes femmes "programmant" savamment leurs enfants, mère isolées, au chômage longue durée, afin de toucher un maximum d'argent. Je me souviens particulièrement de deux d'entre elles, qui ne se levaient même pas pour réveiller leurs petits et les préparer pour l'école .

Au début de la semaine dernière en achetant un magasine, j'entendis le marchand de journaux fulminer! A mon interrogation, il répondit!

Marre des profiteurs! Des gens qui touche un max de pognon sans rien faire!


Vous trouvez que les acteurs sont trop payés? Les sportifs? Les retraités...


Non, pas eux!


Mais alors qui?

Il eut du mal à mettre des mots sur ce qui venait de le scandaliser.


Tous les jours il y a une nana qui vient acheter bonbons et cigarettes, elle ne fait rien et touche un maximum!


Comment?


Elle a trois enfants et sans travailler gagne 1500 euros! Moi, je travaille 60 heures par semaine, je n'ai pas ça, et je paie un tas de charges pour ces profiteurs!

Hier les journaux se gonflaient de suffisance, 65 millions de français, 2,01 enfants par femme! Oui, mais pas de stat par classe socio-professionnelle du chef de famille. On connait tous des familles modestes nombreuses qui élèvent bien leurs enfants, et font en sorte que ceux ci aient un métier et travaillent.

On connait malheureusement, tous, bien plus de familles dont les enfants sont une source de revenus non négligeables, qu'ils aiment leurs enfants est évident, qu'ils les éduquent autre chose et qu'ils suivent leurs études encore tout autre chose.

Autrefois les femmes de cadres supérieurs travaillaient moins que les autres, et on trouvait plus de familles nombreuses  aux deux bouts de l'échelle sociale.  A présent, l'immense majorité des femmes travaillent, cadres supérieurs compris. Le revenu moyen disponible par personne diminue chez tout le monde actuellement en suivant la taille de la famille sauf chez les plus pauvres, ceux qui sont en situation d'échec économique, pour qui durant les premières années le revenu augmente en fonction du nombre d'enfants.


Fanny, que je ne connais pas
                                        


Je suis contre les familles nombreuses. Enfin pas tout à fait mais presque. J'ai trop entendu :

Dans les familles nombreuses les aînés élèvent les cadets!  Dans vos rêves, chez moi, les aînés, bossent et ont leurs vies. Ils font des études, d'ailleurs très cher les études, j'ai vu hier une statistique disant qu'il y avait de moins en moins d'étudiants d'origine modeste, tu m'étonnes! La pauvreté chez les étudiants augmente d'une telle manière qu'elle compromet réellement leurs chances de réussites .

Si je pouvais décider de la répartition des aides, je donnerais des alloc familiales pour tous dès la première naissance, beaucoup moins pour la seconde, rien dès la troisième. Tout le monde a le droit de fonder une famille, personne ne doit avoir beaucoup d'enfants faute de trouver une autre source de revenus. Avoir une famille nombreuse  doit conjuguer amour des enfants et véritable vocation pour leur éducation.

Payer des études à ses enfants, même en se privant devient impossible pour beaucoup de familles, l'apprentissage qui se développe permet à beaucoup de jeunes de subventionner leurs propres études, mais pour les études les plus qualifiées, cette possibilité d'apprentissage n'intervient pas avant la quatrième année d'étude, voire le plus souvent la cinquième et dernière année. Les bourses sont maigres et n'aident que les plus modestes, cette aide est d'ailleurs nettement insuffisante. Peut être devrait on étudier la mise en place de primes dans certaines filières afin d'attirer les étudiants brillants qui sinon doivent renoncer à leurs rêves faute d'argent.

Par manque de temps et de courage et de temps, je n'ai pas poursuivi mes recherches sur le chômage des jeunes, issus de familles nombreuses n' ayant pas fait d'études, mais pour la délinquance de ces enfants pas vraiment désirés pour eux même, mon intuition est hélas juste! Halte à l'élevage de masse, ces enfants ne paieront pas nos retraites, pardonnez moi, je suis irrécupérablement politiquement non-correcte. 

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