mardi 22 février 2011

La tête dans les nuages.

Alors que le quotidien est encore soumis aux horaires et contraintes, le décompte des jours qui nous séparent de la bulle des vacances s'allège. Les préparatifs commencent. Valentin téléphone tous les jours à Guillaume, le ballon de foot neuf est déjà dans la voiture, pour ne pas être oublié. J'ai  commencé mes lessives "pré", le rituel de mes préparatifs pour quoi que ce soit comporte toujours des lessives; du "il faut que les lits aient des draps propres pour notre départ" que je ne m'explique pas vraiment si ce n'est que je préfère récupérer une maison clean quand je reviens,  aux lessives de pulls, et trucs qui traînent tout y passe, j'y vois à présent plus rituel destiné à tromper mon impatience.

En arrivant à la campagne je replongerai deux mois en arrière, je n'ai défait aucune décoration de Noël avant de partir. Lhom a tout juste décroché la couronne de la porte d'entrée. je commencerai par enfiler deux pulls et devrai défaire, crèche et sapin, couronnes et décors disséminés dans la maison. Il y a encore des chocolats de Noël dans une grande coupe du salon, et probablement d'autres trésors oubliés, de livres et BD laissés sur place afin de mieux les retrouver. J'avais à peine eu le temps de feuilleter un magnifique livre de jardins sublimés, je le retrouverai en rentrant de ma virée avec Lhom.


Je partirai en précurseur dès Jeudi, je me donne deux jours pour préparer la maison  que je laisse aux jeunes et préparer aussi le camping car, vidé avant l'hiver.

 Hier soir guillaume m'a demandé:


Vous partez où, cette fois ci?


Dans le Quercy, ton père et moi ne connaissons pas!


C'est où?


Pas loin du Périgord, on adore.....

Petit moment de silence

je vais me renseigner sur ce pays étranger  me répond Guillaume. Guillaume est tenté de sauter son dernier cours vendredi afin de nous rejoindre au plus tôt, il adore se retrouver seul avec ses frères dans cette maison de campagne, il a invité un de ses copain à l'y rejoindre, oublié de m'en parler, Valentin me l'a signalé. je suis heureuse de laisser mes jeunes quelques jours ensemble dans la maison, je sais que leur rythme de vie est à ce moment à empreint d’une liberté qu'ils adorent.  Ils sont chez eux, sans contrainte.

Nous savourons tous nos vacances trois fois, en y pensant avant, en les vivant et en s'en souvenant après, la maison est à la fois notre ancrage et notre référence. Une grande amie me disait:

Finalement , ta vraie maison c'est La Boissière, le reste est une annexe.







C'était il y a quelques années, l'emprise de cette maison a encore grandi, toue la tribu y a empilé  des souvenirs , la rendant encore plus précieuse et réconfortant tous nos moments car la maison reste toujours là, et nous l'ouvrirons très bientôt.

1 commentaire:

zenondelle a dit…

Un bel ancrage; qui se perçoit à travers ton écriture.