jeudi 24 mars 2011

Rêve étrange.

Je ne raconte pas, ici, tous mes rêves étranges et bizarre, je fais partie des gens qui se souviennent souvent de leurs rêves, ils me font découvrir des mondes différents, des vies différentes. Ici ce rêve n'a rien d’étrange dans la mesure "para normal" mais bizarre en lui même,  je suis un homme, un policier, probablement, je ne suis que rarement homme dans mes rêves et  cela me parait toujours incongru. Mon avis? Je regarde trop de séries policières, nulles les séries, en plus.



 Je suis dans une petite voiture, bleue, au volant, il y a mon partenaire. Nous nous garons sur un parking d'usine. Je sors de voiture, avec mon collègue, nous sommes en uniforme, j'hésite à laisser mon berger allemand dans la voiture mais je sais qu'on ne doit faire aucun bruit et j'ai peur que Titus aboie. Nous nous engouffrons sans hésiter dans un bâtiment industriel, et descendons le couloir cimenté vers des niveaux plus bas. Les murs sont en béton, l'éclairage est discret mais suffisant., tout sent la poussière. L'endroit à l'air abandonné depuis longtemps.


Nous recherchons quelqu'un et inspectons les traces au sol. Découvrant des traces de pas, nous les suivons tournons, à droite, puis à gauche et je perds vite  le fil. Soudain nous apercevons des traces de poussettes ou de caddies, deux étroites bandes se détachant bien sur la poussière, nous décidons de les suivre, après avoir hésité car elles croisent la piste que nous suivions jusqu'alors. Ces traces nous mène à un local dont  la lumière éclatante  filtre par la porte et une fenêtre fixe en hauteur .

Sans faire de bruit nous nous approchons, nous entendons quelqu'un travailler. Passant la tête par la porte mal fermée qu'il  entrouvre un peu plus, mon collègue jette un oeil puis se reculant me souffle, alarmé:


Ils ont trouvé la vidéo intégrale


Bizarrement je comprends et cela me parait extrêmement  grave, nous sommes terrifiés, alors nous courons vers la sortie, le plus vite possible, personne ne doit savoir, jamais, ce que nous avons vu. Nous enfilons couloir après couloir, mon collègue court un peu plus vite que moi, je peine à le suivre tu m'étonnes, il m'attend cependant à chaque embranchement suffisamment pour que je sache quelle direction prendre. Enfin la sortie.


Dehors sur le parking, le ciel est lumineux. En m'approchant de la voiture, un autre collègue nous attend, rigolard, il a ouvert les portières avant de la voiture, les sièges sont trempés, il y a eu une averse énorme, je sors Titus pour qu'il se dégourdisse les pattes, lui aussi est trempé, il s'ébroue. Résignés, nous nous engouffrons dans cette voiture aux sièges mouillés, et démarrons.

Je me réveille, fin de l'histoire, quand j'étais enfant on me disait souvent que je racontais des histoires à dormir debout, adulte je comprends.

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