mercredi 31 août 2011

Vie de la maison.

Mon titre est nul, je sais, ça c'est fait. J'avais envie aujourd'hui de parler de choses légères, remparts contre mes soucis et angoisses légitimes ou non.





Aujourd’hui, j'ai coiffé toutes les poupées, Encore pourrait dire Alice qui m’avait vu brosse à la main le week end dernier, encore, plus je suis angoissée ou inquiète, plus je me réfugie dans des futilités.

Depuis quelques jours, ainsi, nous donnons une vie aux objets, pas à tous, certains.




Celui là, est un inconnu, non reconnu, je le balade d'étagères en cheminées, en espérant qu'il fera peur à quelques mouches,  nous jouons à le déplacer, et aussi à le repérer. Classique.




Ce jeu là, fut inauguré il y a quelques jours seulement, au début Lhom rangeait le scthroumph  squatteur, usurpateur  plutôt, ce matin je mis le roi, à midi la reine fut là. Qui, comment et pourquoi, un jour peut être nous aurons un jeu complet  de nains ridicules à la place de ces trucs immondes, je peux l'avouer (Lhom les avait acheté, avant notre mariage)

Les jeunes resserrent encore plus  les coudes avant le grand départ. Tous ensemble, et je parlerai plus tard de leur der des der et tout de suite de ce qui grignote ma sérénité, les voir cependant me réconforte, tant que les ordis vont! C'est bon!





mardi 30 août 2011

Le jeu du palet

Un jour, dans le métro à Paris, alors que j'étais très enceinte de Valentin et accompagnée de Guillaume (trois ans à l'époque), un vieil arabe assis en face moi engagea la conversation, me félicita pour mon petit garçon puis me demanda pour quand était le bébé que j'attendais et enfin combien j'avais d'enfants. Lorsque je lui dis que j'attendais mon sixième enfant, il me dit:

Vous êtes riches!

Je protestai, lui affirmant que je n'étais certes pas à plaindre mais vraiment pas riche, à l'époque nous tirions le diable par la queue, Paris avec une famille était déjà galère. Il me réaffirma

Mais si vous êtes riches! Pas de cette richesse là!

Ses yeux pétillaient de malice et de bonté, alors je compris et lui avouais que malgré toutes les difficultés nous avions une chance folle et que nous étions redevables à jamais au destin qui nous avait réservé tant de richesses!

Ce vieil homme avait encore bien plus raison que je ne le soupçonnais alors, notre tribu s'enrichit d'un tas de gens, de choses qu'ils nous font découvrir et nos vies sont rarement tissées d'ennui. Ces choses sont parfois graves au fil des conversations ou expériences, parfois légères ou drôles et souvent faites de petits riens, nos salles aux trésors se remplissent de milles et une merveilles dignes de  la caverne d'Ali Baba.

Cet été, Théo a rapporté à la maison un nouveau jeu, sorti, je suppose direct des cavernes, à l'époque où les chasseurs faisaient des concours de lancers de galets, dans la précision, ancêtre de la pétanque, le jeu du palet. 

Il y a finalement assez peu de jeux nouveaux qui prennent greffe, et cette variante de la pétanque a envahi la terrasse, contaminé toute la famille et amis de passage. Palets de plomb lancé sur une plaque de fonte, les jeunes s’entraînent seul au petit déjeuner, et se lancent ensuite des défis équipe contre équipe.


                                     Boite de rangement des palets, qui sert aussi à marquer les points.



Il y a eu l'année du badminton, l'année du volley (pas du tout appréciée par les filles qui se tordent toutes les doigts) et cette année, la fin de l'été fut celui du palet. Différents jeux parfois sont oubliés quelques mois puis suscitent un regain d’intérêt voire un  véritable engouement sans que l'on sache très bien pourquoi.

lundi 29 août 2011

Dire "Adieu" à l'été.

Cette année la maison pleine ne se vide qu'à grand regret, certain, tel un ami de Guillaume  (le squatteur) m'ont prévenu dès leur arrivée

Je resterai là, jusqu'à ce que vous me mettiez à la porte


D'autres sont déjà repartis, Alice Théo et Victoria,  Guillaume joue à "Je fais un malheur, je pars, retiens moi!" et revient trois jours plus tard. Mais nous savons tous ici, que l'été a ses jours comptés, bientôt il faudra tourner la page et partir pour une autre année.

Hier soir, Marc a ressorti la boîte de flibustier, boite en bois qui a du contenir autrefois trois bouteilles de vin, bouteilles bues, fête finie, nous l'avions gardée et  depuis elle contient pétards et fusées qui firent de belles soirées en un rituel qui s'est perdu, le 14 Juillet nous devancions avec nos pétards et petites fusées le feu d'artifice tiré dans la vallée. Cela fait deux ou trois ans, hélas, qu'attendant en vain "la bande des artificiers" plus personne n'a tiré de mini feu d'artifice dans le jardin. Dommage. Marc, Maxime, Antonin, Valentin et Hubert, ont tiré hier soir les restes de ces feux d'antan. J'ai retrouvé alors ces souvenirs de jours d'"avant",  avant pas si loin cependant, il n'y a pas une poignée d'années.

Je ne me souviens plus où les enfants achetaient ces pétards, mais me suis promis à l'occasion de reconstituer une réserve, après tout, nous avons bien pâte à modeler, ballons de baudruche, fils de scoubidou, peinture aux doigt et  bulles de savons pour les plus jeunes et pourquoi pas remplir cette boîte au trésor qui est cachée dans un endroit inaccessible aux petits.

Il y a eu d'autre soirée avant, Guillaume préparant une carafe de punch, avec une demie bouteille de rhum, les jeunes après dînée ont eu quartier libre et jusqu'à pas d'heure, enfin très tôt le matin nous nous étions retranché dans notre chambre, le vieux billard fut pris d'assaut.

En découvrant la carafe de punch au frigo, j'ai eu l'intuition que ce punch était fort et magique, plus que le rhum et le jus d'ananas, il donnait  la liberté de vivre. Cette liberté de vivre, parenthèse dans nos vies, bulle un peu magique qu'est notre maison, je la rangerai avec mon mari un peu plus tard en saison, en peaufinerai encore le décor des fleurs aux vieux disques de rocks qui dorment dans le placard.

Lhom et les jeunes ce midi ont décidé de déjeuner d'une raclette, sur la terrasse. La terrasse a toujours résonné de rires et conversations depuis que la maison existe, sous les tilleuls plantés il y a plus de cent ans, la vie continuera, demain il y a aura un autre été, et puis après sans fin, rires et pétards animeront la maison, même après notre départ.

samedi 27 août 2011

La confrérie de la girolle.

 Les us et coutumes de la famille Waterloo, sont parfois très étranges, conviviales ou mystérieuses  il y a des intronisations dont les rites se font dans la forêt, être admis frère de la "Confrérie de la girolle" en fait partie. Cette secte mystérieuse répond à des règles dont je ne peux divulguer ici  la teneur sans m'exposer à des solides représailles.

Lhom et des gars (6) sont partis dans les bois, et ont rapporté un joli panier.




Alice et moi avions prévu gratin de courgettes jambon, les projets furent chamboulés, les tourtes aux girolles finissent de cuire, l'unique raison pour laquelle je sais bénéficier d'indulgence malgré mes bavardages interdits, divulguant des secrets qui devraient être gardés est que je suis la seule, ici à savoir faire ces tourtes, mon mérite est à l'instar de ce talent.

Les gars seuls peuvent être frères, les soeurs ne sont point acceptées dans cette chevaleresque entreprise, Guillaume a gardé de son enfance des principes féodaux, les nanas ne sont jamais adoubées pour quoi que ce soit, nous on s'en moque un peu, du moment qu'il y a des girolles!

jeudi 25 août 2011

Comme un poisson rouge.

Ce soir, je suis allée voir mes poissons rouges, l'orage et les pluies ont nettoyé l'eau et je pus les voir, tous les dix, achetés touts petits en jardinerie (ils mesuraient trois ou quatre centimètres) et aujourd'hui, quinze mois plus tard si gros, les plus grands mesurent environ vingt centimètres et sont de gros patapouf, les plsu petits en font quinze et sont fluets.

Les groupes de poissons se font ou se défont au gré de leur humeur, j'ai un poisson solitaire, il reste le plus souvent à l'écart des autres, caché sous les feuilles de nénuphar. Ce nénuphar m'emplit d’orgueil il a joué deux ans à la plante sous marine, balançant ses feuilles au dessous de l'eau et à présent, il  a des feuilles grandes comme des assiettes, qui flottent, l'an prochain il aura peut être une fleur, j'en  rêve.

Je pensais au sort des congénères de mes petits poissons, la plus part, morts sans doute et certains condamnés encore à tourner en rond dans un bocal, et avais envie de crier à mes poissons:

Vous rendez vous compte de votre chance, un grand bassin, sans prédateurs, une nourriture abondante, des compagnons et des ennemis aussi, vous avez tout pour être heureux!


Au loin, j'entendais la route ou parfois pétaradait une moto, les jeunes mettaient la dernière main aux pizzas, Lhom, se baignait à poil, ce qui choque parfois mes enfants, non qu'ils le voient, quelle horreur, mais ils trouvent cela dégoutant.. dans sa piscine. J'étais assise sur le banc. Et je me disais que j'étais comme mes poissons rouges, chanceuse.

mercredi 24 août 2011

Courses de rentrées.

Chaque année,  un rituel nous emmène jusqu'à la papeterie de notre sous préfecture, autrefois tout était objets de convoitises, et les cahiers Harry Potter rejoignaient les agendas DDP sur lesquels s'entassaient pêle mêle, mini stabilos de couleurs, stylo à encre multicolores, trousses Ben et milles trésors encore dont je ne regardais pas le prix afin que des objets choisis par mes enfants les accompagnent toute l'année scolaire.

J'aurais adoré être papetière, j'aime l'odeur des cahiers neuf, du plastique des protège cahiers mauves transparents en 21X27 et orange en 17X29, enfilés les uns dans les autres, aux couleurs acidulés de bonbons et dont je choisissais avec amour la texture et les dessins imprimés en relief, j'aime les crayons de couleurs, les sobres pack de six aux indécentes trois douzaines qui encombraient que trop les cartables. J'aime tout, les stylos à encre, les stylos quatre couleurs, les gommes qui sentent bon et que je mangeais, les tailles crayons avec ou sans réservoirs...

Je préférais au dessus de tout, le rayon peinture,  tubes au nom prometteurs, pinceaux  et carnets de dessins, cela me fait bien plus rêver que les cahiers de musique dont je n'aime que la couverture.

Hésitation devant les doubles centimètres, un grand, de trente centimètres en métal qui peut aussi servir d'épée ou un sobre 15cm qui entre dans toutes les trousses, boites de compas dont la sobriété de l'écrin atteste la compétence de l'utilisateur, classeur de bureau gris si possibles en carton non plastifiés qu'il nous faut customiser.


Je crois que mon amour des affaires scolaires est strictement inversement proportionnel à ce que fut  mon adaptabilité  à l'école lorsque je fus enfant.


Hier nous sommes allés avec Valentin et Hubert sacrifier à ce rituel et je suis restée sur ma faim. Les gars ont choisi deux agendas, puis se promenant dans les rayons qui les firent autrefois rêver prirent des classeurs unis bleu, deux trieurs noirs,  un peu dépitée je choisi des tailles crayons  en métal avec réservoirs et bouton décoince mine et pas grand chose d'autre. La note finale fut légère, mais je suis restée un peu frustrée.

Autrefois sitôt rentrés, les sacs étaient mis en dépôt dans la salle à manger, et l'après midi je gravais, marquais partout Waterloo sur les bics et tubes de peintures, cherchais le vieux mouchoir qui servirait à effacer l'ardoise, la timbale pour la peinture et tant d'autres petites choses encore. Vernis à ongle, blanco, stylo permanent étaient mes outils de prédilection.


Le temps de l'enfance et des listes scolaires s'efface, et d'autres rituels pour moi s'instaureront, seul Hubert aura encore des livres à recouvrir, dommage, j'ai mis quinze ans à maîtriser parfaitement la technique!



mardi 23 août 2011

Le cul "bordé de nouilles"

Lhom assène cette vérité, Guillaume a le cul bordé de nouilles, il ne soucie guère du lendemain le lendemain s'est soucié de lui. Guillaume rentré d'une fière virée qui devait l'emmener visiter l'Europe, ses métros, ses bars, ses boites de nuit devait trouver dès vendredi un appartement pour deux mois, près de l'ESC Toulouse qu'il intègre dans dix jours, si possible à deux pas de cette ESC.

Une jolie Félicie sur Face Book, avait exactement ce qu'il recherchait, 40m2 libre deux mois, à deux pas de l'ESC. Lhom et moi sommes estomaqué par le bol qu'a ce jeune, il ne prévoit rien, ne se soucie guère du lendemain et les choses se font, toutes seules, ou presque.


Guillaume est charmant, beau gars, très sociable partout où il passe il se fait un tas d'amis qui adorent lui rendre service. Son stage s'est très bien déroulé et son maître de stage lui propose une alternance, il n'a pas de projets de vacances mais ses potes en ont qui l’intègrent d'office.

Son tour d'Europe fut ainsi soigneusement préparé, par les autres, billet de trains pour jeunes six villes en Europe, chambre d'hôtes dans un appartement ancien de Venise à deux pas de la place Saint Marc et à Berlin dans un autre lieu enchanteur. Prague l'a déçu, les gens ont tenté de l'arnaquer et l'auberge de jeunesse était un  peu crade, enfin le resto "Pulp Fiction" vaut le détour pour les aficionados de Tarentino (comme moi...)

Il me dit, moi j'aime bien l'impro, tout dépend j'imagine ce que l'on trouve généralement dans la pochette surprise!

Ces jours ci, nous seront plus nombreux, dernier rush avant la fin de l'été, ce soir un ami de Guillaume arrive, demain les deux  cousins  jumeaux de Valentin et Hubert, j'ai décidé de faire comme Guillaume à la "wall again", et de ne pas trop me faire de souci et encore moins de me donner trop de travail, mais vivre à l'impro peut il s'improviser si on a pas l'habitude?




Parmi mes défaut majeur je suis fan de Tarentino, et irai dîner bientôt dans ce resto, à Prague!




Valentin,  vient de prendre la défense de son aîné, qui en fait eut  cet appart car je le harcelais comme, seules les mouches en fin d'été savent le faire, afin qu'il se préoccupe vraiment de son logement. Tu devrais dire à maman:


Je te suis reconnaissant, mais pas redevable!

lundi 22 août 2011

Victoria

Victoria est ma petite princesse, petite fille aînée venue après huit naissances consécutives de gars à la maison, mes trois derniers fils et mes cinq petits fils aînés.

Victoria a deux ans pas tout à fait et demie, elle ressemble terriblement à Charlotte et à Alice, une petite bonne femme très vive et amusante, petit moulin à paroles racontant  sa vie, jouant inlassablement à la poupée et surtout avec son bébé.

Arrivée vendredi soir, vers 22heures, elle eut assez d'énergie pour me poser la question qui la taraudait depuis quelques temps:

Tu peux avoir des bébés Mamina?

Interloquée, j'envisageais l'espace d'un instant cette horrible éventualité,  mais la rassurais aussi tôt:


Non, heureusement je suis bien trop vieille pour avoir un bébé, maintenant.


Victoria, ne commenta pas, prit son bébé  et un biberon, tiré de son sac de bonne-mère et dit alors

Je vais lui donner un biberon sinon il aura un petit peu faim!



Puis, elle monta se coucher sans faire d'histoire. Dimanche, Alice  est repartie travailler en laissant Théo qui ne reprends pas encore son travail et Victoria, la chaleur éprouvante qui règne à Lyon a fait grimper la température de leur appartement à 29°, voire 30° selon les pièces et les moments de la journée.




Victoria prends des leçons de bébé poisson avec son papa et son pacha, deux fois par jour dans la piscine,  elle aimerait y rester des heures puis  nous nous réfugions tous dans la maison pour fuir cette chaleur agressive. Ce soir Guillaume et Théo font des gaufres, excellent menu pour un dîner lorsqu'il fait si chaud! Excellent dîner, qu'ils préparent, seuls.

vendredi 19 août 2011

Au moins 500 nuitées.

Ce matin, ménage et lavage les marelles d'une maison bien tenue, des serviettes de toilettes qui retrouvent leurs salle de bain attitrées, le tapis de jeu de bébé  lavé et mis au soleil, milles tâches pendant ma relâche, m'ont retenue s un peu trop à mon goût.

Ceci du coup ne sera pas un billet juste un mot, j'avais des choses à raconter, mais mon cerveau est une marmelade chaude et je doute fort savoir aligner plus de trois phrases. J'ai calculé ce matin que fin août nous aurons surement assuré plus de 500 nuitées, avec les repas, les courses, lessives, ménage et tout  ce que cela  demande.

Nous aurons une fin d'été pas tellement plus paisible, mais la vie est belle, la piscine est propre, tous les lits refaits, la maison  attend ses nouveaux arrivants.

A la rentrée scolaire, j cocherai sans état d'âme "inactive" sur les fiches scolaires de nos enfants!



                                                        Dessin tiré de ce blog

mercredi 17 août 2011

Allo, Tante pénélope?

Cette fin d'après midi, un jeune homme à la voix grave me téléphona:

Bonjour, c'est  Antonin!
Pardon, qui? 


Antonin Berezina


L'inquiétude légère montait en moi, qu'allait il advenir de ma fin d'été, paisible, enfin que j'aimerais paisible. Demain, Armelle, Yann et leurs quatre enfants investissent leur nouvelle maison, nous avons gardé leurs quatre lardons aujourd'hui, afin de leur permettre d'y faire du ménage et d'y installer de quoi camper, matelas au sol et bacs de jouets dans les chambres dans un premier temps. Les enfants adoreront ça!

 Notre  maison sera vide, vide de petits, vide de jouets, livres, game boy et hochets, vide de babiements et cris d'enfants dont elle résonne depuis le 3 juillet. Le bonheur. Ils me manqueront, mais j'adore que les petits me manquent!

La tribu de mon frère préparait elle son invasion en envoyant un émissaire innocent en avant-garde?


Oui, pardon Antonin, je n'avais pas entendu! Tu vas bien?


Oui!


Euh, tu m'appelles pour quoi?


Pour savoir quand Maxime et moi pouvons venir, c'est Valentin qui m'a dit, il faut que l'on voit avec vous pour les dates!

Maxime et Antonin, les deux cousins jumeaux de mes derniers fils de chez mon frère


Euh, vous viendriez comment?


En train, justement! Je regardais les horaires sur internet.


Soulagement que deux ados, rien, il me faudra les nourrir, leur laisser la télé pour cause de Xbox et basta! Ils risquent de vider la piscine de leurs bombes et se coucher trop tard, mais franchement que du bonheur, pas de surveillance à outrance et le matin la paix royale, jusqu'au déjeuner.

Valentin et Hubert, ne bougent que très peu de la maison, l'été, ils attendent que la compagnie viennent à eux. Ils n'ont pas tort, la compagnie vient, le plus souvent.

Pour quarante huit heures, enfin pas tout à fait nous serons trois à la maison, on devrait afficher:

De jeudi matin à vendredi soir jusqu'au dîner la maison Waterloo est fermée pour cause de

  Pour cause de quoi? exactement je ne sais pas. Relâche. Dès vendredi, Guillaume rentré de son aventure extrême, Alice, Théo et Victoria viennent animer la maison qui ne doit pas rester trop longtemps presque vide, elle s'ennuierait.

mardi 16 août 2011

Le panier garni.

Ce matin Valentin est parti vivre seul dans notre appartement, en ville, déserté depuis plus d'un mois, frigo débranché.

J'avais en juin envisagé la possibilité de séjours de jeunes ou d'itinérants et avais fait le plein de victuailles permettant des pic nic, pâtés Henaff, chips, pâtes, salades en boite, lait, café, chocolats, gâteaux....

Je souris ce matin en voyant lHom qui l'emmenait, profitant de cette opportunité pour relever le courrier et arroser les plantes, se saisir d'un panier qu'il garnit ainsi: saucisson, chips, pain de mie, beurre congelé, rillettes, Fjord, crème de marron, canettes de coca et autres petites choses encore qui lui semblaient nécessaire à son fils pour survivre seul, chez nous.

Valentin, prêt pour cette aventure descendit avant son heure, et trouva sympa l'idée du panier que son père préparait. Il lui dit:

Tu as mis quoi? Du saucisson et des chips j'espère!


Des pâtes aussi?


Je le rassurais quand aux pâtes, et lui parlais du coca. (j'achète rarement ce genre de trucs)

Cool, merci!


Je me suis rendue compte qu'il n'y aurait ni fromage râpé, ni je crois, sauce tomate pour ses pâtes, et me suis aussi dit, que je ne sais pas si Valentin qui vient d'avoir son bac était finalement prêt à s'envoler du nid, mais moi, sa mère ne l'étais surement pas! Je fabriquerais un petit Tanguy si je n'y prends pas trop garde.

Le plan de mon fils en ville était simple, contacter son meilleur copain, et le charger d'organiser les festivités, appeler les copains-copines, sonner le rasso, se faire un petit resto puis cinéma. Le recensement des appartements familiaux désertés de leurs squatteurs de vieux donnait au moins deux lieux de séjours possibles.

Je ne sais pas si je suis prête à laisser Valentin partir, mais je crois, à la réflexion, que ce jeune a assez  de ressources pour survivre, vivre et même bien vivre sans moi.




lundi 15 août 2011

M&M

Tout à fait le genre de trucs qui m'arrivent si souvent. Lors de notre escapade la semaine dernière, je pensais à Marthe et Marie (pas la mère de Jésus, la soeur de Marthe, la petite qui en fiche pas une rame). Evidemment j'invectivais Dieu, un de mes amis, juif, me disait,  presque admiratif que j'étais la seule femme chrétienne qu'il connaissait qui avait les mêmes relations avec Dieu que les juifs, je lui dis ce que je pense, même si ce n'est pas sympa.


De retour d'Alsace, nous avions prévu une pause de 24h en Bourgogne, pause qui s'est transformée en étape un peu plus longue, nous avions commencé par visiter l'abbaye de Citeaux. Citeaux, l'abbaye cistercienne que nous ne connaissions pas encore, autant je suis rétive à toute la spiritualité post XVIII siècle,  ne respectant pas notre liberté, entravant par  la sentimentalité notre intelligence, autant ces ordres anciens respectueux réellement de la liberté fondamentale de l'homme, liberté  que voulait pour nous Dieu m'est chère. Nous avions pour guide, un jeune rappelant sans cesse la règle de Saint Benoit, et leurs règles imposant  au moins six ans de noviciat, on est loin de la "retape" rapide de certaines nouvelles communautés...  Je  pensais notre guide novice ou postulant, empli de vie intérieure mais si discret, je me trompe peut être.


Nous avions commencé la visite par le Lectrium,  grandes salle  emplie de bureaux avec étagères pleines de livres, où les moines ont coutume de commencer leurs journées afin de découvrir, explorer des textes et les méditer la journée entière.  Cette salle, reconstituée et non utilisée par les trappistes, offrait des livres à notre disposition, on nous invitait à les découvrir. J'allais au fond de la salle, en pris un , au hasard, l'ouvrit et tombais, écoeurée sur une explication de texte de Saint Bernard de Clervaux sur M&;M.


Il expliquait benoîtement habile non?  que la meilleure personne ne pouvait donner si elle n'avait de quoi donner, les rus et canaux alimentés par un bassin, s'assèchent si le bassin est vide, Marie "alimentait son bassin" alors que Marthe s’échinait en s'épuisant. Je trouvais soulagement et réconfort à la lecture de ce texte.

Mais, mais, mais, une satanée petite question me taraude, si Marthe se la coulait douce comme Marie, qui eut préparé le repas? Autrement dit, certes il faut savoir déléguer, se reposer, mais parfois c'est tout simplement impossible! Et au risque de choquer, je dirais Si Jésus avait été une nana, croyez moi cette partie de l'Evangile en eut été changée! Foi de penelope.



                                          Marie c'est la poseuse, Marthe, bosse, cqfd.

dimanche 14 août 2011

Vivre derrière un appareil photo?



Rentrée de ma dernière virée, je viens de me rendre compte qu'une fois de plus j'ai laissé mon appareil photo dans mon sac,  sac soigneusement rangé dans un placard de mon fourgon...

Enfant, je détestais les photos, il nous fallait sourire même si on en avait pas envie, je les ressentais comme contrainte que nous imposait nos parents.

Pour me faire plaisir! disait maman

Allons penelope, cela ne te coûte rien! Cela ne me coûtait rien mais me pesait beaucoup, plus je vieillis plus je déteste que l'on me prenne en photo, je me sens paralysée devant cet objectif, inquisiteur qui vole mon âme et fige ma liberté.

Je préfère les images de ma tête que celles du papier, et souvent lorsque nous nous baladons, je suis surprise de voir que tout est numérisé, les parents ne se promène plus sans mitrailler leurs enfants, la plupart des  visiteurs ne regardent rien ni paysage, ni château, ni magnifiques œuvres d'art sans objectifs interposés.

Même les plus connus de ces monuments sont pris des tonnes de fois par des amateurs qui feront  généralement moins bien que les photos  existantes, mais très souvent avec "leurs familles" devant, trophées de vacances, "Veni, vidi, vici"

Il me semble que la peur du temps qui passe, le souhait de ne pas mourir sans laisser derrière soi des empreintes de notre vie guide souvent inconsciemment ces photographes compulsifs.

Les visites de châteaux, les cérémonies familiales, les vacances ne sont pas vécues en tant que telles mais pour les souvenirs photos qu'il en restera.  Lors des échanges de consentements des mariés, qui peut affirmer que les photographes amateurs écouteront de toutes leurs âmes et consciences alors qu'ils règlent leurs appareils, cherchent le meilleur angle... Une visite de château ou de musée se retrouvera rétrécie des explications des guides peu écoutés,  fini de la compréhension de l'histoire qui nous a laissé ces merveilles.

Vous pouvez prendre des photos, merci de ne pas oublier de désactiver les flashs sera la seule phrase entendue et retenue. Qui se souviendra du "saute ruisseau" peu remarquable en photo? Qui se souviendra que derrière la photo de la  baignoire en bois recouverte de linges et  sans l'odeur entêtante de marc de Bourgogne était l'histoire de cette vieille marquise de Mac Mahon conservée dans l'alcool par son régisseur afin d'éviter le pillage de son château? Qui pensera encore au tout petit jouant si longtemps pendant le baptême de son cousin à écraser les fourmis de la terrasse ne comprenant pas l'observation de son jeune oncle:

Côté humanisme, il a  des progrès à faire, j'ai tenté de lui expliquer Werber!


J'oublie souvent de prendre des photos, je n'arrive pas à vivre et photographier en même temps, en réfléchissant  je suis certaine que les relations au travers de nos photos sont travesties, un peu comme on se déguise pour  rendre visite en se présentant sous notre meilleur jour, l'authenticité doit y perdre un peu, les sentiments peuvent parfois rester enfouis, figés, refoulés sans pouvoir s'exprimer. Nous avons ainsi des vidéos et photos du mariage de Camille où je fais la gueule presque toujours.


Camille avait  eu la bonne idée de faire venir un cameraman, ami, chez moi, dès neuf heures du matin, le photographe le doublait dès le début du mariage naturellement, vers 15h30, séances de pauses interminables!

Lorsque je regardais la vidéo pour la première fois j'eus la surprise d’entendre sous la musique enchanteresse une voix de femme dire:

"Bonjour! faites votre travail je ne ferai rien pour vous ennuyer, mais je déteste les photos et les films, je vous préviens si vous me filmez, je vous marave la gueule!"


Le cameraman avait été prévenu par Camille il ne fut pas (trop) surpris et me laissa vivre en paix cette journée.

lundi 8 août 2011

Petite fugue dans les Vosges



Je pars quelques jours, dans les Vosges, une région que je ne connais pas du tout et que je suis ravie d'explorer pour quelques jours, avec mon mari, seuls j'espère pouvoir y découvrir des paysages sauvages et tirer le soir mon transat dans des coins où il n'y aura que la nature et nous.

Je vous souhaite à tous une bonne semaine et espère que vous aussi, pourrez tirer votre transat  si le soleil est au rendez vous.

dimanche 7 août 2011

Je n'aurai pas le temps.

Chez Jacques, en lisant les commentaire d'Anne, cette chanson  s'est imposée dans ma tête, chanson qui m’émeut depuis toujours, je n'aurai pas le temps!




vendredi 5 août 2011

Cerise.

 Pour la première fois en tant que jeune, très jeune, fort jeune  grand mère, j'ai eu la joie d'avoir Cerise chez moi. Cerise est la dernière fille d'une tribu alliée où il n'y a que des filles!

Cerise est arrivée avec son naturel et son sérieux, sa décontraction et son dévouement, apportant une touche de fantaisie lorsqu'il le fallait et de rigueur en saupoudrage si nécessaire.


Les jeunes gars furent au début très réticents mais leurs manières au fil de la semaine ont évoluées un peu, leurs caprices restant là où ils étaient, ils furent choyés et câlinés, distraits et amusés, sans que laisser aller ni complaisance

Hier en fin d'après midi, médusée, j'entendis alors que la menace d'un orage privait de sortie la jeune troupe, Cerise donner une leçon de madison à tous les gars de Valentin à  Louis, tous de 17 à 3 ans, se mirent à sauter dans mon salon, sur l'air de Shakira.

Rires et bonne humeur, sauts et  cabrioles furent de la partie.

J'étais dans la cuisine, amusée j'écoutais et me disais que les jeunes attiraient infiniment plus les petits enfants que les adultes, pire que les adultes anciens! Autrefois mes gars étaient un peu comme cela:



Puis peu à peu, ils ont enfin compris comment danser sans avoir l'air de jeuens éléphants s'ébrouant aaprès leurs bains!

L'humeur de la maison s’allégea, une jeune fille avec sa spontanéité,  ses rires et enthousiasmes conquit la famille entière de 7mois au plus âgé. Chance cette jeune fille  pourra peut être, un jour, revenir à la maison!  Si elle le veut, car nous, nous aimerion,s et franchement elle les vaut bien :)

jeudi 4 août 2011

Mephistophélès

                                  Mephisto, apparaît sur une de mes vitres!


Notre maison est parfois surprenante, Méphistophélès apparaît ainsi tous les soirs sur une vitre de la salle à manger, surveillant hier soir la récolte miraculeuse de cèpes.





Les bois sont remplis de trésors, LHom et trois des  gars ont cessé au bout de trois quart d'heure de ramasser sachant qu'il me serait difficile ensuite de tout cuisiner rapidement, le temps orageux convient aux jardins. Notre voisin m'apporte des courgettes dont une seule suffit pour deux gros gratins, cette année j'ai planté des tomates noire de Crimée, je ne suis pas sûre qu'elles remporteront les suffrages de la jeune classe mais le décor qu'elles forment est déjà bouquet dans la cuisine.




Lorsque je vois, le soir ce reflet sur ma vitre, je sais le diable trompeur, la douceur des choses quotidiennes ne savoir empêcher le temps qui passe et jamais je ne dirai  "Arrête- toi, tu es si beau"

Ce clin d'oeil dû au hasard, restera sur cette fenêtre jusqu'à la fin de l'été à moins qu'il ne s'estompe je ne sais comment,   garder en mémoire  que l'instant présent restera fugace et ne pas chercher à l’arrêter est une bonne ascèse.


mercredi 3 août 2011

Plus bruyant que le mixer!

Mes très jeunes gars prennent leurs repas avant les adultes et presque adultes, enfin presque tous leurs repas, pas les petits déjeuners pris eux, au lever des plus, jeunes qui heureusement ont cessé de se lever ce matin  dès le premier chant du coq.

Sacha,presque 4ans, petit citadin,  croyait que l'on pouvait se lever dès que le coq chantait,  d'où ses levers alors que tous nous avions encore envie de dormir.

 Les repas sont toujours des moments clefs de leurs journées, l'idéal serait que les aliments excellents pour leur santé entrent dans la composition de leurs plats préférés. Je serais d'ailleurs assez d'avis qu'ils me soient fournis à "la garde" avec leurs paquets de croquettes, élaborées par des nutritionnistes et estampillés par leurs pédiatres.

Hier midi, le menu prévoyait; tomates (épluchées et épépinées) poulet, pâtes salade de fruits (oubliée au profit de cornet de glaces ),  Cerise aidaient les cinq jeunes gars, Armelle faisait déjeuner la petite Diane et je finissais de préparer le repas des adultes. J'eus besoin du mixer aussi je prévenais alors que le brouhaha était à son comble:

Attention, bouchez vous les oreilles, Mamina va mixer! Cela va faire beaucoup de bruit: 5, 4, 3, 2, 1
Mixer!


Le silence se fit, et nous écoutâmes alors Armelle, Cerise et moi le doux ronronnement de  mon mixer qui d'habitude nous parait effroyable boucan.

Pierre, enlève vite ses mains et me dit:

Ça ne  fait pas beaucoup de bruit un mixer!


Les autres surenchérirent en rigolant, le volume sonore remonta très vite, effectivement le bruit d'un décollage d'avion à côté du chahut de mes petits fils en forme  ne parait pas obligatoirement énorme!

                                                  dessin tiré de ce blog


                       Les jolies colonies de vacances n'ont rien à envier à la maison parfois!

mardi 2 août 2011

Vide-grenier, maison pleine.



Les jours d'été s'alignent comme les chaussures d'enfants sur les radiateurs de la véranda, mignons et pleins d'avenirs, le soir, je m'endors sans avoir pu lire une ligne, sentiment d'avoir réussi certaines choses et ratées d'autres, vie pleine, comme l'espace de nos radiateurs, plus de place ne serait ce que pour une autre paire de chaussons et je sais cependant que plus tard, d'autres souliers trouveront place à leurs côtés.

Ce matin LHom et moi nous nous sommes offerts deux heures de récréation, un vide grenier dans le village d'à coté, l'aîné de mes petits fils tout juste neuf ans, ne connaissait cet étrange mot et après explication parut vaguement intéressé, bien que LHom  parut hésitant, je décidais de l'embarquer,  ce jeune homme doit découvrir l'été aussi tout autre chose, sa maman, ravie pour son fils, de l'aubaine lui confia un billet de dix euros, avec mission de s'offrir ce qu'il voulait.

Ce vide grenier et aussi une assemblée de brocanteurs et nous écumâmes tous les stands avec enthousiasme
et curiosité. David, regardait intéressé  bien des objets un instant hésitant devant un petit avion en métal réveil, il
renonça,  nous partagions avec lui certaines questions et hésitions sur d'autres objets.



Un stand tenu par un jeune blondinet de dix ans, l'arrêta, les Pokémon, lui semblèrent une aubaine, LHom pas trop patient, passa son chemin, je comprenais l'intérêt de mon petit fils car j'ai lu un résumé de thèse sur les Pokémon et ai définitivement compris que ce jeu n'est pas à l'image des images qui le représente, la stratégie
 asiatique des règles  permet différents niveau de jeux. Nous nous sommes arrêtés et David put constater que ces cartes étaient de la dernière série, valeur certaine, il examina les cartes et décida  d'acheter le tout.

La carte de moins de 90 points à 0.10 centimes, les plus fortes à 1 euro les trois, le compte fut compliqué , mais le total des seize cartes parut être trois euros. David fut enchanté, la maman du vendeur confirma le total, et mon petit fils fit sa première affaire, heureux, enchanté et sûr de gagner ses prochains combats.

Lhom eut l'oeil attiré par un vendeur de couteaux de poche, revendeur de fonds de commerces de couteliers probablement, sept euros l'un dix les deux, il choisit deux couteaux à champignons, un peu dépitée, je pris alors le petit couteau que j'avais repéré pour mes propres sorties champignons, le mien ayant été perdu dans le pré en dessous de la maison, il y a deux ou trois ans,  par Valentin à qui je le prêtai, puis afin de faire vraiment affaire un couteau de pêche que je destine à Camille.

Puis nous aperçûmes Kino, sur un stand, coup de coeur, LHom alla la marchander et nous l'avons installée dans le jardin. En retard par la suite, forcément, je courus après le temps, je regarde Kino puis me dis:

T'as qu'à croire ma belle! Je suis partie à temps, mais je n'ai pas le temps, en retard, en retard, je suis encore en retard!






                                           Kino

lundi 1 août 2011

Cerise chez moi!

 Cerise a quelque chose de "Ma sorcière bien aimée" elle arrive lorsque des ennuis  vous tombent dessus ou que vous êtes en proie a des difficultés un peu trop importantes pour vous. Son côté désuet nous a fait sourire, mais aussi nous laissé rêveur si Cerise pouvait simplement exister et arriver ainsi à point nommer pour nous donner un coup de main.

A la maison, Cerise est arrivée, donc en vrai, elle existe!

Nous sommes en ce moment, quatorze et un chaton de trois mois, le chaton a son importance, adorable, vif et joueur il adore se faufiler par les portes laissées ouvertes et une fois ou deux la famille au grand complet cherchait le petit chat un peu partout.

Quatorze? Yann, à mi temps,et Armelle et leurs quatre enfants, Nos trois derniers fils (Guillaume, Valentin et Hubert, 20, 17 et 14ans)  les deux garçons de Charlotte, Pierre et Sacha ainsi qu'un ami de Guillaume, une bande de jeunes et une bande d'enfants. J'assure avec Lhom plus ou moins bien l'intendance, courses et cuisine, rangements et autres tâches ménagères, mais assurer de plus la garde en toute sécurité de cette petite bande de gars, me paraissait un peu compliqué.

LHom a pris son téléphone et a appelé, une jeune nièce, Cerise, 16ans, souriante, calme, active  qui est venue aussitôt apporter la sérénité qui me manquait. Rien de tel en plus qu'une jeune cousine pour que mes jeunes gars participent, et le jardin, aujourd'hui avec l'été retrouvé, a résonné de rires d'enfants, lorsque petits et grands jouaient au foot ensemble; Cerise, au bord du terrain improvisé, remettait les chaussures des plus jeunes,  apaisait les disputes et veillait à tous ces très jeunes qui se croyaient des hommes. Nous étions sur la terrasse à les regarder d'un oeil distrait et comblés.

Ce soir, ayant enfin réparé le "bug" qui m'empêchait d'écrire, j'ai pris le temps de m'isoler, vingt minutes afin d'écrire et de profiter du calme, les enfants dînent dans leur volubile brouhaha, j'entends Lhom papoter calmement  avec nos jeunes , un jour d'été  va se terminer en douceur.