mercredi 29 février 2012

Changer de côté du lit!

 Si vous vivez à deux, vous avez probablement votre côté dans le lit, en changez vous? Jamais, parfois, souvent?

Il est amusant de constater que beaucoup d'entre nous sommes désorientés si nous changeons de côté, droit ou gauche? côté fenêtre ou porte, il est bien rare que port et fenêtre soient sur le même mur... Nous tenons en général à nos habitudes, oreillers préférés et autres petites manies. Mais si on changeait?

Il m'arrive parfois de changer de côté, nous avons deux maisons et ne dormons pas dans le même sens dans ces maisons, je suis toujours du côté du radio réveil, mais une fois côté fenêtre l'autre non... Hier soir, installée au milieu du lit, mon mari m'a demandé de me pousser lorsqu'il m'a rejoint, je me suis poussée sans y prendre garde sur le "mauvais côté", mon mari m'a demandé alors si je voulais bouger, je ne le souhaitais pas, je suis restée, prenant sa place.

Cette nuit je me suis retournée, quelque chose était étrange, dans quelle maison étais je donc? Je me suis alors réveillée  complètement afin de déterminer où j'étais.

Sous ce tout petit signe de vie commune, il y a bien des choses à observer, envie et possibilité du couple à évoluer, faire bouger les lignes sur ce qui est  "négociable" ou alors impossibilité par non-envie ou autre raison de changer même cette si petite habitude...

On peut répéter à l'envi ce type d'expérience, place à table, face à la fenêtre ou pas, endroit où l'on range sa brosse à dent, ou bien encore changer la place du pain! Les choses minuscules quotidiennes sont les plus ancrées dans nos façons de faire, des repères automatiques, mais s'enliser dans ces repères sans pouvoir les remettre en question peut être révélateur d'une paralysie des relations.

 Chez les vieux ménages, tout petit changement peut être révolution, mais aussi occasion de tester notre adaptabilité, notre possibilité d'évolution dans nos relations de couple.

Ce soir, je sais dans quel lit je dors mais ignore de quel côté, mon homme me piquera peut être mon oreiller préféré, je ne me laisserai pas faire, je garde mon oreiller, mes frontières de tolérances s'arrêtent à mon confort,  inaliénable.




                                           Blog  de la gentille petite sorcière!


mardi 28 février 2012

22 questions! Et les miennes, bizarre, vous avez dit étrange?



Les questions d'Iliena, à présent, et ce jeu finira pour moi. Enfin, je pose mes questions, celles auxquelles personne ne veut répondre, jamais!


1. Quel est ton plus joli souvenir ?
Probablement la rencontre avec celui qui est devenu mon mari, car inattendue, mais très angoissante aussi, tellement romanesque.
2. Quel serait le plus grand bonheur qui pourrait t'arriver ?
Avoir marié (casé) mes sept enfants et que  chacun puisse faire son chemin de vie, heureux, enfin raisonnablement heureux.
3. Quels ont été les 3 petits bonheurs de ta journée d'hier ?
Boire mon excellent café au lait, plein de nescafé, de l'eau bouillante et un nuage de lait, et la journée démarre.
Hubert est rentré du collège avec une floppée d'excellentes notes dans les matières scientifiques, dyslexique et bénéficiant du tiers temps pour son brevet, j'ai toujours un peu peur que le lycée ne garde pas les "canards boiteux", il travaille et ses résultats suivent, je suis heureuse de cela.
Nous avons acheté, hier,  quatre chaises longues, devançant le printemps, afin de le savourer tout de suite.

4. Lis-tu les statistiques de ton blog ?
Oui, depuis peu de temps, avant je ne les avais pas trouvé car pas cherché, cela me faisait peur, j'étais épatée de voir que tant de gens lisent mon blog.
5- Pourrais-tu te baigner dans une eau à 15° ?
Jeune, je me suis baignée dans de l'eau à 6°, suite à un pari avec un copain qui m'avait promis une coupe de glace chez le meilleur glacier! Je recommencerais.
6. Quelle année de ta vie recommencerais-tu, si tu pouvais ?
Celle de mes quatorze ans, je décoderais les paroles de mon frère aîné et éviterais ainsi qu'il reste éternellement à 18ans.
7. Dans 10 ans te vois-tu plus heureux (euse)  que maintenant ou moins ?
Aucune idée, mais j'ai survécu jusqu'alors, donc je crois que quels que soient les évènements je trouverais de quoi être heureuse. 
8. Pourrais-tu vivre sans Internet ?
Non, je pourrais me passer de téléphone, télé, journaux, machine à laver et tout mais pas d'internet.
9. Es-tu capable de donner facilement ce qui ne te sert plus / plaît plus ?
Oui, je ferme mon coeur à double tour  et donne ou jette, mes souvenirs sont dans un autre monde, pas le notre.
10 . Si tu devais déménager demain, serais-tu content(e) ou effrayé(e) ?
 Cela dépend de la gueule de la maison et de celle de mon compte en banque!
11. Quel objet prendrais-tu en priorité dans ton nouvel appartement / ta nouvelle maison ?
Mon lit avec couette et oreillers, je ne vaux rien si je dors mal.




Mes questions? Autour d'un thème. Souvenirs, songes et limbes.




                                     Michel Ange (Chapelle Sixtine)






1) Racontes ton plus vieux souvenir.

2)Quel monde t'inventais tu enfant pour t'endormir?

3) Ton premier amoureux (se)? Ressembles t-il (elle),un peu beaucoup, passionnément  ou pas du tout à celui (celle) d'aujourd'hui?

4) As tu eu des prédictions enfant? Ce sont elles réalisées? (du jeu de la chaîne et médaille aux lignes de la main)


5) Enfant lorsque tu voyais des adultes savais tu ce à quoi tu ne voulais surtout pas ressembler? Pourquoi?


6) Quels étaient les héros de ton enfance?


7) Quel film ne peux tu jamais revoir sans pleurer? 


8) Quel livre est ta madeleine de Proust? Celui dont tu relis la saga tous les deux ans, l'été sous un pommier.


9) Quel cauchemar te hante le plus souvent? Ou bien quel est celui qui t'a le plus marqué?


10) Que voient les bébés lorsqu'ils regardent fixement là où, nous, on ne voit rien?


11) T'arrives t'il d'avoir le sentiment d'avoir déjà vécu certains moments, à l'instant où tu les vis? Comment l'acceptes tu?




Répondez qui vous voulez, sur votre blog, en mettant un lien simplement ou alors ici en commentaires, c'est tellement personnel, que je n'oserais obliger personne.... Et mille mercis à ceux qui répondraient à cette fantaisie, vos mots et réponses me touchent, bien plus que ce que je ne dis, merci, simplement de passer.







lundi 27 février 2012

Les onze confidences.

Le chiffre 11, ça commence avec le chiffre 11. Chez Sarah de la 25eme heure, découvrir le jeu des confidences. S'y coller pour de vrai. Cela commence par poster les règles du jeu des 11. Puis écrire 11 confidences à propos de soi. Répondre ensuite aux 11 questions posées par Sarah sur son propre espace. A son tour inventer 11 questions pour 11 autres personnes "taguées", qui seront d'accord pour se prêter au jeu. Et ainsi de suite ... Merci Sarah ! Allez , on se lance ...




Onze confidences sur moi même.


Des choses jamais dites, ici.


1) Je vis autant en rêve qu'en réalité,  longtemps j'ai cru que l'on avait  deux vies, l'une commençait lorsque nous fermions les yeux  et se terminait quand on croyait ouvrir les yeux le matin, ces mondes se côtoient mais ne se rejoignent guère.


2) Je me désole de ne savoir tourner les pages de ma vie et oublier mon passé mais m'en voudrais encore davantage si j'oubliais le passé.


3) Je ne pourrais vivre sans la nature, je passe des heures à regarder mes poissons rouges,  des heures à  admirer les oiseaux, et dès la belle saison fais le plus souvent possible le tour des différents morceaux de jardins.


4) Je pleure  beaucoup au cinéma  et ris très fort aussi, les enfants ont honte de moi et parfois s'installent discrètement un peu plus loin.


5) Je parle à tout le monde dans la rue, enfin presque de la caissière du super marché à la petite dame qui arrose ses géraniums, j'engueule les enfants qui font des bêtises, presque parfaitement madame sans gêne.


6) J'aime les séries américaines, et généralement fuis le plus possible tout ce qui est intello, je préfère regarder "scènes de ménages" aux infos.


7) Chez moi je squatte toujours à moi toute seule un canapé, un dos fragile certes et aussi un besoin de cocooning très ancré.


8) Je déteste répondre au téléphone, sauf si je sais que c'est un de mes enfants, le sport le plus courant, à la maison consiste à espérer qu'un autre ira répondre.


9) Je n'aime pas la cuisine légère, ni trop inventive, j'aime la cuisine rassurante, les gâteaux au chocolat et les pêches Melba!


10) J'avoue que je ne sais pas si pourrais vivre sans mes enfants et pire sans mon mari.






Je réponds à présent aux questions de Zénondelle.


1 Quel est ton plus grand regret ?


Vivre dans ce monde imparfait et devoir quitter un jour ce monde imparfait.


2. Pourrais-tu être un(e) autre ? Si oui qui ?


Alexandra David Neel?  Car elle a su vivre libre en se dégageant de toutes les contingences matérielles et des pressions sociales. 


3. Quel combat te semble crucial aujourd'hui ?

Ils resteront éternellement les mêmes, le combat pour  une vie en harmonie avec les autres et avec la nature, en respectant chaque être humain, du plus petit embryon au grand handicapé, du plus misérable au plus reconnu, les buts s'entrecroisent et parfois s'entrechoquent, nos désirs se heurtent avec la réalité et les besoins légitimes des humains qui sont souvent en opposition.

4. Quel rêve poursuis-tu ?


Atteindre le Nirvana, l'harmonie simple et absolue, la beauté et l'ordre en toutes choses et tous sentiments et actions. Presque Peace and Love!

5. Ta vie te comble-t-elle ?

Non, je suis perfectionniste et souvent je vois le verre vide, hélas, alors que mon verre est déjà si plein. Je  le regrette , j'admire les bienheureux, souvent gens de peu que la vie n'a pas épargnée. J'aimerais pouvoir ne jamais ressentir ce vide qu'exprime mon angoisse. La vie me comble mais ma vie me déçoit parfois.

6. Si tu devais te défaire de tous tes biens, quel objet garderais-tu ?

J'ai donné à Alice mon objet préféré, elle le sait et le chérit  aussi, il s'agit d'une clochette ancienne en cuivre, clochette de malade dont la poignée représente le buste de la Vierge, je ne suis pas mariolâtre, mais cet objet est beau, usé du côté ou il s'appuie sur la paume. Je l'avais trouvé dans une brocante et l'avais eu pour trois francs six sous.
J'aime  énormément aussi, un cheval en bronze, jouet d'enfant indien, ancien, bibelot de mon salon depuis toujours sur une table basse, mes enfants ont joué avec, il a dû être trouvé dans une tombe d'enfant m'avait on dit.

7. Comment envisages-tu les 10 prochaines années ?


Je ne sais pas, je n'ai jamais pu me projeter dans l'avenir, serais je encore de ce monde? Si je pouvais choisir, je choisirais de pouvoir être sereine, moins tourmentée, peu importe de l'endroit où je vivrai, peu importe ce que je ferai ou pas, ce qui est le plus important n'est ni l'avoir ni le faire mais être.


8. Quel auteur juges-tu incontournable ?
Shakespeare, je n'ai strictement aucune originalité dans mes choix et mes préférences, ma sensibilité sonne, résonne et raisonne au diapason de ses mots. 

9. Peux-tu évoquer le souvenir d'une injustice criante ?
J'ai été marquée terriblement par une photo, il y a plus de vingt ans, et cette photo résume pour moi, l'injustice la plus horrible, chaque être humain doit pouvoir vivre paisiblement, plus ou moins riche, parfois pauvre, mais la misère ne devrait plus exister et la guerre cesser.




                         Gazage de kurdes par S Hussein, mais des horreurs similaires sont toujours actuelles.
                                  photo journal Le Post



10. Entre ce que tu étais et ce que tu es dévenu(e), te reconnais-tu ?

Hélas, je n'ai guère progressé, je chemine tout doucement et ne grandis pas vite. Je ne pense pas avoir renié fondamentalement ce en quoi je croyais, j'ai vieilli, mais je reste intrinsèquement moi, je le regrette parfois.
11. Comment définis-tu la foi ?
  Un don, on ne choisit pas vraiment, on cherche, on doute et pour certains, dont j'ai l'immense grâce de faire partie, c'est une évidence, je connais des gens qui n'ont jamais senti le parfum d'une violette, par manque d'odorat, pourtant la violette a un parfum. Dieu existe, je le sais, mais je sais aussi  qu'il ne ressemble pas du tout à ce que la plupart des gens imaginent, il y a la toute puissance de Dieu mais aussi son infinie faiblesse, l'infinie faiblesse de l'amour.



Ouf!  Mission accomplie,  il  me restera à  répondre demain aux questions d'Iliena  et échafauder onze questions et choisir onze bloggueurs, je ne pense pas que j'en trouverai onze, mais répondez qui vous voulez!  Je remettrai mon ouvrage demain sur le métier
..

Entre montagne et mer, la Ligurie.

Partir une semaine, en camping car sur la Riviera italienne est un peu un défi, routes de montagnes escarpées ou  routes côtières sinueuses et tout aussi étroites, le voyage aurait pu être un enfer, en saison, en février il avait un goût d'éternité.







Du grand ciel bleu et du soleil, les journées au bord de mer, les soirs dans la montagne,  nous remontions camper tous les soirs et retrouvions vite alors le froid, la neige et le calme absolu.







Beaucoup de kilomètres, beaucoup  de souvenirs engrangés à jamais, une si jolie côte, des montagnes se jetant dans la mer, le charme italien en sus, une semaine trop courte, et une idée fixe, y retourner au plus vite.


                                                 Un cimetière où l'on aimerait se reposer à jamais.






                                                                  Porto Venere, seul endroit où j'ai pris des photos.




 Notre périple s'est terminé aux cinq terres. La prochaine fois nous recommencerons le périple un peu en arrière, Porto Fino?

dimanche 26 février 2012

Bang bang bang (encore Nancy Sinatra)





Je souhaitais mettre désastres vidéos, et suis retombées toujours et encore sur celle là, ceux qui me connaissent savent que c'est un peu ma madeleine, un peu dure mais si vraie, la vie n'est pas si facile, pour personne.


ps, je voulais dire d'autres vidéos, mais ce lapsus est révélateur et je l'accepte! 


dimanche 19 février 2012

Blog en vacances.

Mon blog va se reposer quelques jours, j'espère que vous aussi pourrez profiter de quelques vacances et vous souhaite à tous une très bonne et belle semaine.


A lundi 27 Février

LANA DEL REY ~ KINDA outta chance


samedi 18 février 2012

Escapade en camping car.

La fin de l'hiver, sonne, enfin l'hiver n'est peut être pas terminé mais nous on a décidé qu'il l'était. Demain  mon mari et moi partirons, une semaine, Italie du Nord, Ligurie et Ombrie, rechercher un peu de soleil, et beaucoup de détente, la mer et le sud.


Nous sommes depuis ce matin, en train de remettre en route le camping-car. Mise en eau, vérification des robinets, l'un avait gelé, essai du gaz, du circuit électrique... Vérification de toutes les soutes, la pharmacie est elle à sa place? Les placards sont un par un vérifiés, autant il est facile de partir d’une fois sur l'autre lorsque le camping car est en fonction, autant le sortir d'hivernage me demande d'être plus attentive.

A la fin du premier hiver, nous sommes partis, sans allumettes, je les avais ôté  à l'automne, maintenant je remplace la boite  au début de la saison, laissant l'autre sécher dans la maison.

Tous les anciens scouts peuvent comprendre les détails insensés de la préparation, chercher sa lampe de poche puis se rendre compte qu'elle ne fonctionne pas est très agaçant, et en camping on a toujours besoin à un moment ou à un autre, d'une lampe de poche, d'un couteau à huîtres, de ficelle ou d'un harmonica, ou encore de tout autre chose.

Tout doit être réviser et méticuleusement rangé, affaires de toilettes, cambuse, affaires perso, bouquins.  Du soin apportés aux détails dépend notre liberté, et notre bien être. Nous campons grand luxe, le soir apéro whisky eau pétillante glacée ou  pastis!  J'essaie de faire en sorte d'avoir le moins de  courses  pas fun à faire, nous avons donc de quoi survivre un bon bout de temps afin de nous arrêter que lorsque ça nous plait.

Mon mari se moque de moi, lorsqu'il me voit remplir le frigo comme une malade et blinder tous les placards méthodiquement, je souris car je sais qu'il sera le premier à me demander

Au fait as tu penser à prendre un livre sur les oiseaux? Des jumelles ne quittent pas le fourgon.
Ma chérie où as tu mis le chocolat pour le café?
C'est génial d'avoir pensé à emporter de quoi faire des mots croisés!


Les enfants ne s'y trompent pas, ils adorent tous visiter le camping car, la maison que l'on emporte partout, le côté ludique leur apparaît aussitôt, autant nous savons que rien ne doit être laissé au hasard,  si on veut n'avoir aucun nuage, nous avons l'immense chance d'avoir pu réaliser ce rêve, nous ne le bradons pas en le négligeant  et demain  nous partirons, je rêve de camper à Sauvan, mais serait ce là, ou ailleurs?

Ce sera là où nous emmènera le hasard,  une fois que nous sommes partis, nous laissons la providence nous mener, un peu de volonté, un peu de hasard parfois beaucoup de chances, parfois aussi des déceptions, alors on va un peu plus loin, le fourgon est une sorte de cocon, nous pouvons partir à l'aventure et toujours apporter notre "minuscule chez nous" .

  Nous avions commencé à fuguer en Voyager (en ôtant les banquettes). Plus  jeunes quelques essais de camping car avec les enfants nous avaient séduits et depuis lors nous en rêvions, les premiers campements en Voyager (où passe un matelas de KZ 130x190)  nous avaient enchantés, malgré le manque complet de confort, je buvais mon Nescafé le matin avec de l'eau à environ 6° parfois;  mais ma liberté le valait bien!


Et depuis deux mois je rêve devant cette image , et je vais essayer d'aller voir cela si en vrai c'est aussi beau qu'en photo!




                                         Cinque terre








vendredi 17 février 2012

Et pourquoi pas organiser une fête des enfants?

L'idée trotte dans ma tête, part et revient, j'aurais envie de l'imposer à mes enfants, je ne leur en ai jamais parlé, encore moins à mon homme d'ailleurs.

Certains de mes petits enfants ont leur anniversaire en novembre ou en janvier,  trop près de Noël, pour que des idées nouvelles surgissent et l'enfant se retrouve ensuite de longs mois sans cadeau,  ni fête.

Et si chez nous, pacha et mamina, on ne fêterait pas les anniversaires, individuellement mais collectivement? Une fête des enfants avec cadeaux, goûter dehors, terrasse déguisée de ballons multicolores et guirlandes, jolies tables semées de bonbons et tout ce qu'il faut pour un goûter enchanté?


J'aimerais qu'ils soient déguisés on pourrait les maquiller en clowns ou papillons, Alice et moi avons déjà transformé  des dizaines d'enfants en chats, Batman, geishas et Dracula. je sais posséder encore du matériel que Victoria adorerait découvrir.


                                                                  Photo La dépêche

On  pourrait même organiser une chasse au trésor, mallette garnie d'un tas de bonbons, à partager ensuite pour le reste des vacances, course au trésor, jeu de piste, pêche à la ligne, dessins les yeux bandés? Quelques jeux pour animer l'après midi, et le soir, les plus grands sous la haute surveillance de leurs oncles feraient claquer quelques pétards.








L'idée serait que je ne me culpabilise plus car je me trompe dans les dates d'anniversaires, puisque en fait je me rattraperai une journée de fin de printemps ou d'été, en organisant, moi même une fête pour mes petits enfants. Une fête des enfants une fête de "Joyeux non-anniversaire"

L'idée m'enchante encore faudra t-il que je la vende aux mamans, pas sûres qu'elles marchent dans la combine.

Je me souviens du temps où pas une fête d'enfants organisée à la maison ne se terminait sans bamboula. La bamboula maison était en fin d'après midi  un quart d'heure avant l'arrivée des mamans, cotillons, serpentins et plein confettis, on  dansait comme des sioux fous au son tapageur de musiques entraînantes.

Les enfants étaient ravis et crevés lorsqu'ils partaient de la maison. Je retrouvais des confettis pendant six mois dans les rainures du parquet, mais à chaque découverte, je revoyais en flash les visages des enfants rigolards.



                                photo des enfants de l'école maternelle 3Fontaines


Je ne sais si ce projet  ne restera  que rêve d'hiver ou si un jour de cette fantaisie naîtra une fête , mais si en mai on fait ce qui nous plait en février on peut rêver.

jeudi 16 février 2012

Humour de campagne


J'ai trouvé cette histoire en effectuant une recherche je l'ai trouvé très drôle aussi je la mets telle quelle, elle vient de ce site là,  que je ne connais pas,  l'origine semblerait être la CGT de la Loire. Selon vos convictions, si vous en avez , changez le nom du héros et de ses comparses, l'histoire sera aussi efficace!




François Hollande meurt accidentellement... 

Il est accueilli au Paradis par Saint Pierre qui lui dit : 

"Bienvenue. Cependant, nous devons régler un petit problème. Nous voyons si rarement des chefs de parti, ici, que nous ne sommes pas certains de ce que nous devons faire de toi. Le Grand Patron veut que tu passes un jour en Enfer et un jour au Paradis. Tu devras ensuite choisir l'endroit où tu voudras passer l'éternité." 


"Mais j'ai déjà décidé, je veux rester au Paradis." 

"Je regrette, mais nous avons nos règlements." 


Saint-Pierre conduit François Hollande vers un ascenseur qui le conduit en Enfer. 

Quand la porte s'ouvre, il se retrouve sur un magnifique terrain de golf tout vert, le soleil brille dans un ciel sans nuages et il y fait un parfait 25 degrés. Au loin se profile un superbe club house. A l'avant de l'édifice se trouvent son papa ainsi que Guy Mollet, Charles Hernu et le promeneur du Champ de mars. 

Une grande partie de la droite est là aussi ; tous ces beaux personnages s'amusent, heureux et habillés de façon élégante et décontractée (Dior, Versace, Armani, etc.). Ils accourent à sa rencontre, l'embrassent et se mettent à brasser leurs souvenirs d'antan et leurs débats homériques (ha ! ha !). 

Ils jouent une partie de golf amicale et dînent au homard et au caviar. Le Diable offre même une consommation glacée. 

"Bois donc cette Margarita et relaxe un peu, François !" 

"Euh, ben, je ne peux plus boire, j'ai fait un serment... " 

"Voyons, mon garçon, c'est l'Enfer ici. Tu peux boire et manger tout ce que tu veux sans t'inquiéter . À partir de maintenant, ça ne peut qu'aller de mieux en mieux !" 


François Hollande boit son cocktail et commence à trouver le Diable sympathique. Il est gentil, raconte de bonnes blagues, aime aussi jouer de bons tours, etc. Ils s'amusent tellement qu'ils ne voient pas le temps passer. Arrive pourtant l'heure de partir. Tous ses amis le serrent dans leurs bras et François Hollande prend l'ascenseur qui monte vers le Ciel. 

Saint-Pierre l'attend à la sortie. "C'est maintenant le temps de visiter le Ciel", lui dit le vieil homme, en ouvrant la porte du Paradis. 

Pendant 24 heures, François Hollande doit frayer avec Jean Moulin, Jean Jaurès, De Gaulle et toute une confrérie de gens bienveillants qui conversent de sujets beaucoup plus intéressants que l'argent et qui se traitent l'un l'autre avec courtoisie. Pas un seul mauvais coup ou une seule blague cochonne ; pas de "club house" mirobolant mais un resto ordinaire. 

Etant donné que ces gens sont tous pauvres, il ne rencontre aucune connaissance, et il n'est pas reconnu comme quelqu'un d'important ou de spécial ! Pire ! Jésus est une espèce de hippie, un hurluberlu qui ne parle que de "paix éternelle" et ne cesse de répéter ses insipides rengaines : "Chasser les marchands du Temple", " il sera plus difficile à un riche d'entrer dans mon royaume qu'à un chameau de passer par le chas d'une aiguille", etc. 

La journée terminée, Saint Pierre revient... "Alors, François, tu dois maintenant choisir". 

François Hollande réfléchit pendant une minute et répond : 

"Bien, je n'aurais jamais pensé faire ce choix... Hum !.. Bon, je trouve le Paradis "intéressant" mais néanmoins je crois que je serais plus à l'aise en Enfer avec mes amis". 

Saint-Pierre l'escorte alors jusqu'à l'ascenseur et François Hollande redescend jusqu'en Enfer. 

Quand les portes s'ouvrent, il se retrouve au beau milieu d'une grande plaine brûlée et stérile, couverte de vidanges et de déchets toxiques industriels. 

Il est horrifié d'apercevoir tous ses amis, en guenilles et enchaînés tous ensemble, qui ramassent des déchets pour les mettre dans des grands sacs noirs. Ils gémissent de douleur, se plaignant de leur supplice, leurs mains et leurs visages noirs de saleté. 

Le Diable s'amène, mettant son bras velu et puant autour des épaules du nouveau. 

"Je ne comprends pas, balbutie François Hollande en état de choc, lorsque j'étais ici hier, il y avait un terrain de golf et un "club house" ; nous avons mangé du homard et du caviar et nous nous sommes saoûlé. On s'est envoyé en l'air comme des lapins et on s'est tous follement amusés. Maintenant, je ne vois qu'un désert rempli d'immondices et tout le monde a l'air misérable." 

Le Diable le regarde, lui sourit sournoisement et lui susurre à l'oreille : 

"Hier nous étions en campagne électorale ; aujourd'hui, tu as voté pour nous !". 







                                                Mosaïque des principaux candidats, tirée du journal 20mn





Arrêter de râler 21 jours.

 Ce matin je me suis levée  très tôt en pleine forme et du pied droit, sous la neige le printemps. Pour fêter le printemps j'ai décidé deux choses: arrêter de faire la gueule et ne pas râler, enfin ne pas râler au moins pour la journée.

Ravie de ma décision, je suis allée réveiller illico mon mari, bol de café au lait à la main, il n'a pas râlé tellement ma décision le ravissait. Nous avons écouté les infos ensemble et là j'ai craqué, enfin, mon homme m'a dit qu'on ne pouvait pas ne pas râler en écoutant les infos: salaires des patrons du CAC 40 et bénéfices des banques... Mon mari maugréait aussi, on a décidé que râler contre cela est normal, voire sain, que le défi était uniquement intra-familial.


J'avais hésité un moment à prendre un véritable défi, ne pas râler pendant 21 jours,  j'ai payé mon tiers provisionnel et n'attends pas de bulletins de notes des enfants, la perspective cependant de devoir affronter éventuellement une administration ou un serveur vocal me dissuade de tenter l'impossible.









Il y a cependant des tutos pour au moins réduire le taux de mauvaise humeur, certaines mettent un bracelet le changeant de poignet tous les jours, chaque chute les font revenir à la case départ, je serais condamnée à revenir  toujours à la case départ sans toucher mes 20 000 francs, situation déprimante,  déprimer ne faciliterait pas mon entrée dans l'espace non râleur.


                                                      Blog "j'arrête de râler"


Tout est après une histoire de sensibilité personnelle ai je vraiment envie de ne plus jamais râler? Puis je être moi même sans râler?

Je ne crois pas que je sois conçue pour  rester zen et positive tout le temps, je ne pense même pas que cela serait un vrai progrès, entre renverser la salière dans son assiette ou se priver complètement de sel, il y a des voies plus raisonnables. Je deviens jésuite lorsque je cherche à justifier des conduites parfois injustifiables.

Ce matin à la radio, mon mari à relevé rêveur "15° à Nice.... " Nous allons nous offrir une pause de quelques jours,  je ne verrai peut être pas le printemps, mais retrouver simplement la mer, marcher pied nus sur le sable, même le froid à 10° ne me fait pas peur, dans ma salle à manger (fermée) l'eau du vase du  bouquet de forsythia est gelée sur un centimètre.

Je crois que je vais rester raisonnable, ne pas râler aujourd'hui, sauf pour les infos et aussi lorsque je ferai le plein de la voiture, mais j'essaierai, peut être, de mettre chaque jour sur le métier  mon ouvrage.



mercredi 15 février 2012

Se souvenir que l'on vit (Clubbed to death, Dougan)




Parfois, je suis fatiguée, fatiguée de rire, de sourire, de vivre pire même d'aimer, et en fin d'hiver, j'ai bien plus de mal, je ne voulais pas vivre dans ces régions polaires, je savais devoir puiser sinon en moi trop de rayons de soleil pour continuer simplement à espérer. Je l'avais dit, il y a vingt ans,  à mon homme, il avait cru à une fantaisie tant l'idée lui était éloignée que sans chaleur, sans soleil, la vie meurt, enfin, la vie je ne sais pas mais moi, oui, surement oui.


La vie a fait que je me suis résignée à tenter de survivre dans ces contrées qui ne sont pas miennes même si je les aime,  et avant de renaître, en cette fin d'hiver si désespérante,  je me réfugie dans mon lit et regarde cette merveilleuse vidéo que m'avait fait découvrir Valentin.

mardi 14 février 2012

125m de biais pomme!

Alice s'ennuie, Alice se met à la couture et moi, ébahie, stupéfaite et ravie, pas tout à fait désintéressée  (j'ai plein de trucs à lui faire faire) lui propose de lui offrir un fond de mercerie, quelques tissus, polaire et éponge, liberty et vichys, et des tonnes de biais, de tons bébés,  vichy et unis,  liberty  et à pois... Je ne voulais pas oublier certaines couleurs dont le rouge, aussi je commande un premier rouleau de 25m de biais rouge, la commande ne me parait pas saisie, je recommence et recommence encore, m'obstine un peu.

Lasse de ne pas y arriver, j'ai pensé que le stock était épuisé, en fait je savais que cela aurait été signalé alors pourquoi  ma touche rouge ne marchait pas? Je ne suis pas du tout technique et même franchement pas logique, souvent. Je remplace alors ce biais récalcitrant  par un autre vichy, finalise au plus vite ma commande, tire la langue sur l'adresse d'Alice et clique une dernière fois, triomphante afin d'écrire  au plus vite un message à Alice lui racontant les libertys dont je ne sais pas s'ils seront mignons, les vichys si classiques qui se marieront peut être avec et autres rêves par procuration. Je ne me mettrai pas à coudre.


Alice a trouvé un blog d'une nana très douée en couture et adorable qui donne ses modèles et propose des tutos très faciles pourtant parait il. Je lui en demanderai l'adresse cela rendra peut être service un jour à quelqu'un d'autre si ce n'est à moi.

En mettant le copié-collé de ma commande  dans le billet que j'envoyais pour que ma fille puisse savoir sur quoi compter, j'ai le souci d'enlever les prix, afin de rendre le message plus facile à lire et tique aussitôt sur un incongru 5 rouleaux de 25 M de biais pomme. Je rêve, jamais je n'aurais acheté autant de biais vert, relis et réfléchis, ma commande de biais rouge était bien prise en compte finalement, mais la dénomination pomme évoque le vert, chez moi, dommage!

De l'importance quand même du choix des appellations lors de la vente par correspondance!


Guillaume ne sait pas encore que son cortège de marié dans dix ans, aura une base en rouge, pomme, je dirai en guise de consolation à ma future belle fille, que rouge est une couleur porte bonheur et surtout qu'elle a échappé de peu au vert pomme!  Je cherche dans ma tête ce que l'on pourra faire de cette tonne de biais mais ai écrit quand même à la société en lui expliquant ma méprise et en proposant qu'ils ne mettent qu'un seul rouleau et un avoir correspondant aux quatre autres. Je pense qu'il y a fort peu de chance que cela soit possible.

Dans quinze ans, quand Victoria voudra coudre, sa maman lui dira  Tiens prend ce bais, tu me rendrais service! Alice racontera alors l’histoire à sa fille qui ne sera guère surprise mamina est si originale!  Nous avons encore des bougies jaunes qui datent du mariage de Charlotte et des décorations astrales de la soirée des 18ans de Camille.  Je suis certaine que la maison contient encore d'autres souvenirs d'achats erreurs, dont nous nous servons parfois, à chaque fois, lorsque j'allume une bougie jaune, je pense à am fille aînée, à son mariage, fort réussi, et au jaune que je n'aime décidément guère!




                                                        Biais  "Motif Personnel"

lundi 13 février 2012

Cauchemar

Ce matin je me suis réveillée soudainement vers quatre heures du matin alors que je venais de réaliser que dans les bagages que l'on me rendait manquait le  sac de voyage noir où j'avais mis les médicaments pour maman et horreur certaine tous mes bijoux!

Mon voyage se terminait et ce matin j'étais allée chercher enfin à la pharmacie le monceau de médicaments demandés par ma mère qui n'arrivait pas à se les procurer en France. Je tiquais devant le prix de certaines boites: 31, 50 euros, j'en pris néanmoins  dix comme demandé les rêves sont parfois très précis. L'addition totale dépassait mille euros, je serrais précieusement le sac contre ma poitrine en sortant de l'officine, ayant peur de le perdre dans la foule, remontais à bord du bateau et bouclais mes bagages, une valise et un sac que je souhaitais garder avec moi.

Le personnel préposé à l'enlèvement des bagages refusa de me laisser mon sac, prétextant son encombrement, j'argumentais afin de le garder, affaires dont j'ai besoin , mais ce fut peine perdue, devant leur assurance que tout me serait rendu très vite je les laissais faire leur travail sans plus rien dire.

Arrivée à mon hôtel,   on me remit ma valise il était temps je devais vite  me changer avant d'aller dîner, et si je trouvais sans difficulté aucune, mes jupes et pantalons, impossible de mettre la main sur un top, chemisier ou tee shirt,  allant  en chercher  le sac dans le porte bagage de l'entrée de ma chambre je réalise alors qu'il ne m'a pas été rendu. La perte des médicaments me met dans un état de désespoir, maman allait certainement croire que je n'ai pas prêté attention à sa demande, la perte bien plus importante de mes bijoux ne m’apparaît que par la suite, et si elle me touche, elle me touche davantage pour la perte familiale qu'elle représente, j'imagine la déception de mes enfants quand je le leur apprendrai,  et cela me réveille, je me sens,  une fois réveillée terriblement coupable.


J'ai mis du temps à accepter pleinement que rien de tout cela n'était arrivé et à me calmer afin de me rendormir, je me suis tournée et retournée en me demandant comment j'aurais pu éviter tout cela.

Et depuis ce matin, je cherche à comprendre ce que mon inconscient veut me dire, si c'est que je ne dois pas faire de croisière, il n'y a aucun risque ce type de vacances ne m'attire pas du tout.  Les explications que je trouve sur le net  ne me paraissent pas satisfaisantes, les bijoux représenteraient soit la richesse de la vie intérieure soit la valeur de la famille, ou alors funeste présage, je n'ose même pas dire les milles interprétations possibles de leur perte, il y a surement au moins une d'entre elles qui doit être plus ou moins juste.

Et puis j'ai réalisé que je décevais en fait, dans ce rêve mes enfants et maman, pour maman, cela ne me  surprend pas, pour mes enfants, je sais que les aînés ont fait leur deuil de la "mère parfaite" que je ne suis heureusement pas, et mes cadets me paraissent plus préoccupés par leurs vies que par la mienne!

Les scories de ce rêve m'ont accompagnées toute la journée, peut être devrais je téléphoner à tous mes enfants et à maman? Peut être devrais je apporter des "médicaments" à maman et des "richesses" à mes enfants?

samedi 11 février 2012

Etre pragmatique.

Très souvent dès l’entrée d'une maison,  je découvre un peu le caractère des gens qui l'habitent et surtout  celui de la maîtresse des lieux.

 Lorsqu'on investit une maison les rêves prennent souvent le pas sur la réalité. Les entrées sont considérées ou le plus souvent déconsidérées  par tout le monde, l'entrée est le passage entre le monde extérieur et notre domaine privé, il me semble qu'il révèle de nous bien plus de choses qu'on en voudrait, entrée pratique avec placard ou perroquet pour les vêtements, chaussures sagement rangées, ou pas. Entrée  réduite à un simple sas où  packs d'eau et de lait cohabitent avec le carton que l'on doit descendre à la cave, les cartables des enfants abandonnés, bataille de la vie où domine parfois superbement le rêve du début, jolies gravures et petite sellette submergée par le fatras des jours.

Gamelle de chiens, litières des chats ajoutent parfois leur accueil olfactif et visuel, la praticité étant parfois considérée pour l'entrée comme seul élément déterminant.

Le rêve prédomine souvent lorsqu'on investit des lieux, rêve que l'on paie très cher par la suite si on y a cédé. Lorsque j'ai fait des travaux dans la maison j'ai du me battre pied à pied avec l'architecte afin de trouver la place dans les locaux techniques pour une buanderie, petite voire minuscule, je savais avoir besoin d'un endroit pour ma machine à laver certes, mais surtout les corbeilles à linge sale, celle pour le linge en attente de repassage, la planche, le fer et aussi un rangement pour accueillir moult choses que l'on ne sait jamais où ranger. Après s'être arraché tous nos cheveux on a fini par pouvoir conserver un local qui fait à peu près trois m2, mais chaque jour, je remercie le ciel d'être née si obstinée, sinon je me battrai tout le temps entre salles de bain, occupées  lorsqu'on veut y prendre où y déposer du linge le matin, et cuisine, où les effluves de cèpes parfumeraient parfois aussi nos lessives. Jongler ainsi  lorsqu'on est cinq c'est faisable à dix plus difficile à gérer.

Le placard de la véranda, crée il y a trois ans, suscita de l'étonnement de tous, à quoi bon de rajouter encore  un immense placard alors que je disposais en effet déjà de tant de placards. Mais je savais avoir tant de choses à y ranger, pharmacie, serviettes et matériel de piscine,  réserve de balles de tennis;  dans le bas, raquettes  et chaussures, le tout rangés dans des cubes et panières. On y trouve encore panier avec cirages et brosses à chaussure, petite trousse de couture...  En ce moment quelques combinaisons de ski squattent une étagère encore assez vide, je les rangerai après les vacances de février. Du fait de la taille de la maison,  un maximum de matériel, devant être à la disposition de tous, est rangé au rez de chaussée, afin de retrouver au plus vite sa place initiale sans  devoir attendre des jours pour qu'une bonne âme les remonte d'un étage ou deux.

La semaine dernière  Carole (ma jeune voisine) m'a passé un coup de téléphone SOS, sa fille de neuf ans avait ski le mercredi et impossible de mettre la main sur sa paire de gants,  je savais avoir dans l'armoire sur le palier du second une cagette pleine de bonnets, gants et écharpes, j'ai pu rassembler en moins d'une minute trois ou quatre paires susceptibles de pouvoir lui convenir. Carole fut ravie et surprise, aussi, ce type de mini évènement n'a suscité aucun désordre, ni inquiétude, la cagette a retrouvé sa place, aussitôt, lorsque la tribu est au complet, chacun doit pouvoir trouver ce dont il a  besoin au plus vite et prêt à servir, tout le monde aussi remet naturellement (ou pas)  en place après utilisation.

Je dispose dans la maison de beaucoup de place, les granges et dépendances offrant encore plus de place pour pouvoir s'étaler, de cela je me méfie énormément, ne voulant pas être débordée par un monceau de meubles, outils et matériel divers,  nous essayons mon mari et moi, de dévoluer un endroit pour chaque catégories de choses. J'évite de ranger les choses dont j'ai besoin trop loin et essaie autant faire se peut de ne pas trop surseoir  au sort d'un vieil objet en disant


"Oh, ce vieux fauteuil cassé? On le réparera peut être un jour, ne le jette pas!"

Il est difficile de  se séparer de ses affaires, jeter ou donner , il faut arriver à le décider et  le faire... Des sacs de trucs à porter s'accumulent parfois. J'aimerais une fois par année faire place nette,  lorsque je m'y tiens je passe partout, dans tous les placards, sors tout, trie, plie, range...  Parfois je laisse s’installer des désordres dans des endroits  balisés: malle à déguisements,  mallette à couture, mais je m'interdis formellement de déborder des contenants, je triche rarement car  ma mauvaise conscience me taraude alors.

Les contenants sont chez moi, la martingale du rangement. Depuis toujours les cubes, d'abord achetés chez Habitat du temps où Ikea n'existait  pas en France. Cubes pour les jouets des enfants au début, puis rapidement pour un tas de trucs: chaussures, livres d'enfants,  pharmacie, produits ménager, affaires scolaires d'avance, matériel de piscine, bricolage...

Je crois que j'ai mis ma vie en cubes.  Je peux ainsi déménager très vite, et le ménage est simplifié. Pendant les travaux de la maison, j'ai passé un été sans aucun meuble de rangement dans la cuisine, j'avais installé sur une table trois cubes: la vaisselle de tous les jours tenait dans l'un, le petit déjeuner dans le second et un peu d'épicerie dans le troisième. Casseroles et plats étaient à part,  le côté nomade pour un temps m'avait amusé.

Aujourd'hui chaque problème de désordre essaie de trouver sa solution ainsi. Dans la véranda les chandails ont tendance à s'accumuler, on ne peut ni  les ranger  ni les laisser en tas, imaginez, une dizaine de pulls, quelques paires de gants, et deux ou trois intrus, entassés en vrac ...  Mon homme est allé chercher une grande panière ancienne, jolie sur la maie, et tout le monde a adopté ce système de rangement, pratique et facile à utiliser, tout est en tas dedans, nous la vidons régulièrement. Lorsqu'un contenant déborde il est, en général grand temps de l'explorer, on retrouve alors plein de trucs.


                                                       Ranger l'été

Je suis assez "systématique" dans mon organisation, toutes les chambres ont des portes manteaux fixés aux portes, une corbeille à papier, un vide poche ( clefs , montres et bijoux) on y trouve aussi des draps de rechange et des serviettes de toilettes. Chaque salle de douche possède sa réserve de savonnettes, dentifrices, shampoings, coton tige, PQ, et les produits d'entretien..  Dans toutes les pièces il y a une  boite de mouchoirs en papiers, en général sur le radiateur et une coupe.

Je ne rêve pas, je sais que si l'on doit monter des étages pour ranger la moindre bricole, on ne le fait pas; Dans la cuisine nous avons un meuble à merdouilles, ancien meuble de rangement  de la salle de bain d'un couvent, doté de multiples casiers s il accueille toutes les bricoles dont on se sait que faire.

Dans la cuisine, beaucoup de choses sont à portée de vue, cela permet à tous de servir du café sans demander "Où sont  rangées les tasses à café?". Beaucoup trouvent que cela donne un aspect non terminé, et n'aiment pas, je trouve plus important le côté convivial, mais je comprends que cela puisse gêner.



                                                                   Rangement de cuisine!


                        Etagère  tisanière . On y trouve, mugs, tasses, sucrier, café et filtre ainsi que le thé et les tisanes.

Depuis quelques années j'évite de faire trop de brocantes, la maison est assez pleine et je sais parfois être très tentée par des achats  coup de coeur, alors que je ne saurais où ranger  mes trouvailles, à chaque achat je me demande où  il  trouvera sa place, et surtout si cet objet a une place chez moi.






jeudi 9 février 2012

Les petits diners de Valentin.

Valentin fait partie de ces jeunes étudiants, très à l'aise chez lui, dans les meubles et affaires de ses parents, salon bourgeois et plantes vertes en prime lui paraissent un cadre sympathique pour sa vie d'étudiant. Il aurait préféré tant qu'à faire  disposer d'une déco plus soft style loft, dans ces pièces inondées  de soleil mais supporte notre mauvais goût avec stoïcisme lorsqu'il reçoit ses copains.

Nous sommes partis de chez nous, mercredi, il avait invité des amis et nous nous sentions légèrement en trop, il nous avait cependant proposé avec bonhomie de rester avec eux, le nombre fait force, nous nous sommes, mon mari et moi,  retirés dans nos pénates campagnardes au plus vite, en laissant appartement nickel, frigo plein, service pressing assuré et repas prêt.


Mes aînés hallucineraient. Chaque fois que je cuisine à la campagne, je prépare des quantités plus grandes et congèle le surplus, je prépare théoriquement  un supplément juste pour deux jeunes gars, il arrive bien souvent que je vois grand et que des plats supportent allègrement six appétits de jeunes loups affamés par le froid et le travail. Mercredi, avant de partir, j'avais mis à décongeler un de ces plat, mon mari pire que moi dans le fond, avait sorti une casserole et le riz, prêt à cuire. Nos bébés grandissent dans un environnement pas trop brutal, il faudra néanmoins que je prenne garde à ne pas faire de jeunes Tanguy, touts sympathiques sont ils.

Il y a deux ou trois jours, Guillaume nous racontait comment il squattait en ce moment  avec un de ses amis la maison d'un grand père, parti en maison de repos. Sa maison, vide se situe au centre de Lyon, avec jardin, il est nécessaire de la gardienner.... Guillaume  trouve cela naturel et a la grand âme de ne pas trop critiquer la déco, en remerciant la providence qui lui permet d'être si grandement logé , à la cloche, sans qu'aucun denier ne lui soit demandé.


Papotant avec son  frère, Valentin lui dit

Moi aussi l'an prochain, je vais me mettre en coloc!

Ah bon, où ça?

Dans l'appart!

Guillaume lui demanda alors

Tu as prévenu les parents que tu les virais?

Hubert n'a que quinze ans, et je sais que mes deux jeunes poussins sont un peu trop immatures encore pour s'occuper seuls de leur nid, pire Hubert adore  que nous ne soyons pas toujours sur son dos, je n'ose imaginer ce qu'il ferait s'il avait la bride libre sur son cou. Le nid se fait petit ils l'aiment cependant, les potes apprécient aussi de retrouver un environnement familial qui les change de leurs studios d'étudiants.

Le téléphone nous sert alors de véritable cordon ombilical,  deux coups de téléphone par jour nous rassurent, ils supportent plus ou moins bien cette tutelle légère, dans deux jours, les vacances seront là, mes gars nous rejoindront et l'appartement vivra aussi quinze jours de vacances sans rires ni  chahut, s'ennuiera t-il de ces jeunes gars grandis un peu trop vite?