dimanche 18 novembre 2012

Camper aux pieds de Queribus

Arriver à 17 heures, heure de fermeture du site, et camper au fond du parking, tutoyer les ombres millénaires et les sangliers, grimper en espérant apercevoir la mer, trop tard, trop de brumes, mais savoir que demain matin, si la brume se dissipe on pourra retenter notre chance.



Vivre les monuments lorsqu'ils sont fermés, rester seuls avec la nature et des vues à couper le souffle, entendre les sangliers grogner la nuit (et se dire qu'il serait temps de contenir leur nombre!)

De fin d'après midi aux trois tours, seuls dans le jardin entrouvert, où nous avons surpris un lièvre au lendemain où de ruines en ruines nous avons emprunté bien des petites routes accompagnés d'un soleil que l'on aurait cru printanier.



Pique nique au pied d'une  forteresse, hélas fermée aux visites, mais nous ne pouvons avoir le beurre et l'argent du beurre, découvrir une région rendue à sa tranquillité sans touristes et avoir toutes les visites possibles.



Perpeyrtuse fut assaillie de beau matin, avant l'heure de l'ouverture des guichets, comme Queribus, hors saison, au moins, rien ne nous barre le passage, et nous savourons à chaque fois l'immense privilège d'être vraiment seuls dans les ruines.


Grand étonnement de notre part par le manque de barrière et protections afin de prévenir des accidents, je tremblerai à l'idée  d'y emmener des enfants, surtout mes petits chevaliers en herbe qui prenaient d'assaut tous les assaillants sautant d'une pierre à une autre, je crois que j'aurais dû les mettre en laisse! Le seul  garde fou de l'escalier de Saint Louis  est une corde usée ne tenant  plus que par quelques brins, Saint Louis veille, pour le moment mais jusqu'à quand?

Les vaches couleur de cendres sont  les véritables gardiennes de Peyrepertuse, pâturages ouverts, elles montent la petite route jusqu'au parking afin de trouver de quoi un peu brouter sur ces communaux.

La perfection des parfaits m'a échappé dans les ruines je n'ai pas trouvé pas de grandes inspirations, mais en passant dans cette région si sauvage, aux vallées si peu habitées je n'ai pu m’empêcher de penser que peu de choses avaient probablement changé depuis ce millénaire,  les vallées paraissent retourner à l'état sauvage, les villages se vider, comment pourrait il en être autrement, dans ces bouts du monde, loin de tout?



1 commentaire:

Martinev a dit…

Autre vision hors saison! Enfin la réalité loin des foules. C'est comme ça que j'aime!