vendredi 12 avril 2013

Le président de la pensée magique.

Nous avons eu le choc de compétitivité, puis le choc de la simplification administrative, nous avons enfin depuis quelques jours le choc de la moralisation, la France souffle, respire enfin, notre destin est pris en mains par un président qui lave plus blanc que blanc.


La loi sur les impôts à 75% est votée puis recalée, puis  bidouillée et de fait ne passe pas, le tarif progressif de l’énergie est voté puis recalé puis sera bidouillé mais de fait ne passera pas.... Un sentiment de brouillon nous gagne, un jour on nous parle de suppression des allocations familiales un autre  jour de la taxation des vieilles voitures polluantes, le lendemain une hausse de la TVA est évoquée puis oubliée. Un grand écran de fumée vient assombrir l'avenir des français  on sait que la vie va se compliquer mais on ne sait comment.

La loi sur la réforme constitutionnelle est  abandonnée ainsi que  le droit de vote des étrangers hors UE, les ressortissants de l'UE l'ont déjà , le déficit limité à 3% largué de fait on explosera peut être 4%  l'interdiction du cumul des mandats  est également oubliée, la perquisition des logements vides aux oubliettes, le contrôle du prix des carburants  enterré,  le droit de tous les bébés à naître d'un homme et d'une femme, aliéné....

De fait je ne peux pas lister tous les projets abandonnés et même ceux qui sont en  route comme le changement des rythmes scolaires ne me paraissent pas naître sous de bons auspices, professeurs, parents d'élèves manifestent,  les mairies ne peuvent assurer le surcoût et je n'aimerais pas voir mes enfants confiés à des intermittents de l'éducation.

Seuls les augmentations de taxes, impôts, prélèvements de toutes sortes transparaissent alors à nos yeux une fois lancé en guise de confettis aux familles le doublement de la prime de rentrée scolaire l'année dernière.

 Les français vivent une désillusion cruelle, ils auraient aimé que ce soit la crise et le chômage qui soient abandonnés. L'insécurité politique dans laquelle on vit n'est pas rassurante,  on avait élu un président rassurant, calme "bonhomme" on se retrouve avec un mou,   inerte, fuyant...

Hollande a un plan, attendre la reprise aux US puis en Europe et accrocher le wagon France derrière les locomotives, personne ne lui a dit que les crises structurelles ne passaient pas ainsi contrairement aux crises conjoncturelles. Les locomotives peuvent redémarrer, notre France est décrochée et restera en rade.

Le président des blagounettes est un président des mots, il est resté à la pensée magique, supprimer le mot race de la constitution pense t-il supprimera le racisme, supprimer le mot austérité reviendra à gommer cette austérité. Je regrette qu'il n'ait  pas pensé à supprimer les mots : corruption, chômage et pauvreté, mais je regrette surtout qu'il ne s'attaque pas à ces maux.

On a le petit président qu'on mérite,  pas méchant homme, enfin je ne le crois pas, mais pas vraiment à la hauteur.







L'idéologie magique des mots se heurte à la réalité, même le mot printemps a du mal a trouver un sens, dimanche il fera beau, nous en profiterons.



3 commentaires:

francoise a dit…

là tu fais fort, encore une fois, bien réfléchi
non comment, trop fatiguée...
et puis on peut être petit et malin...
MERCI POUR TOUT

Anonyme a dit…

En plus le Sénat a voté OUI ... Plus que quelques jours et ce projet sera ENFIN une loi !

Ladywaterloo a dit…

On peut être tout petit et très grand, et très grand et tout petit.

Mais là il est tout petit, tout petit.

La photo est symbolique, prise en contre plongée j'imagine.