mardi 16 avril 2013

Ni lui, ni elle, mais "it"



                                   Le Monde, Pop, six ans, ni fille ni garçon, par souci éducatif.



Fille ou garçon, quelle importance ? En Suède, des écoles pour tout-petits d'un nouveau genre, certifiées LGBT (Lesbiennes, gays, bi et trans), ont ouvert leurs portes. Elles sont déjà cinq à Stockholm.
Inspirés par la théorie du genre, ces établissements refusent d'inculquer aux enfants toute notion de différenciation entre les sexes, afin de favoriser l'égalité entre les sexes. "Le Figaro" a pu visiter l'une de ces écoles. Quelles méthodes ces établissements appliquent-ils ?
D'abord le choix d'un langage adapté. Les pronoms "lui" et "elle" sont bannis au profit d'un pronom neutre, utilisé dans le pays depuis quelques années seulement. De même, les expressions "les filles" ou "les garçons" ne sont jamais utilisées. Les enfants sont encouragés à se servir de manière indifférenciée des jeux traditionnellement associés à l'un ou à l'autre sexe.
Les livres "modernes", selon le mot de la directrice, pouvant traiter de l'homosexualité ou de la transexualité, ont quant à eux remplacé les livres "truffés de clichés sexistes" (cf Le nouvel obs)
Ignorer la nature d'un enfant ne fonctionne tout simplement pas", précisait à l'époque la psychologue Susan Pinker. (cf Le Monde)

 Je serais bien plus sévère que Susan Pinker, nier l'enfant dans son identité sexuelle est, à jamais destructeur. Il y a des petites filles et il y a des petits garçons et ils sont différents, pas uniquement physiquement mais aussi dans leurs têtes (ex zone du langage plus développé chez les femmes et les hommes se servent mieux d'une carte, (cf techno sciences , Doctissimo)

Les parents de Pop trouvent cruel de mettre un timbre rose ou un timbre bleu sur le front de leur enfant,  il me semble qu'il est encore plus cruel de ne pas mettre de timbre,  que votre entourage ignore votre genre, est une sorte de négation de l'identité.


Lorsque l’identité sexuelle est niée,  lorsque les parents ne reconnaissent pas leur propre enfant comme fille ou garçon, la construction de l'identité de l'enfant est brouillée, elle s'effectue avec un manque. (Masexualité). Je ne sais pas ce qu'ont répondu les parents de cet enfant lorsqu'il a demandé comment se faisaient les bébés, je sais qu'ils ont élevé leur enfant sans grands parents, sans famille, ni sûrement sans personne, même la boulangère eut induit un doute dans la tête de ce "ni fille, ni gars"

La gendérisation conduit à bien des excès et les pays les plus évolués nous montrent, parfois des chemins à éviter.

2 commentaires:

Christine a dit…

L'évolution du monde où nous vivons me fait peur. Plus que jamais, il ne faut rien lâcher.

francoise a dit…

oui, et en plus, j'ai mal à la tête, et tu me fais réfléchir..