vendredi 22 novembre 2013

Le coupable pas idéal.

Hier, quand enfin les voix du Monde ont reparlé, l’électricité revenue, la nouvelle tenait toute la place

La police avait arrêté le tireur fou.

J'étais fort soulagée, ce type était dangereux et aurait pu tirer dans la rue, à la sortie d'une école ou d'un super marché, mettre ce gars sous les verrous était véritablement une urgence et les services de police ont bien travaillé. Mon oreille a tiqué très vite sur le nom  du coupable: Abdelhakim Dehkar, un nom arabe alors que les photos que j'avais aperçues montraient un gars de type européen, je pensais m'être trompée, peut être cet homme n'a t-il d’étranger que son nom? Les informations suivantes me laissèrent songeuses, proche de l'extrême gauche,  mais je fus rassurée aussitôt avec les conclusions unanimes: propos délirants, incohérences... Ouf, un fou.

Malheureusement comme je ne suis pas née de la dernière pluie et que mon innocence politique est morte avant même d'être née, la conscience,  pas moi, il y a 50 ans,  mon sens critique s'agita aussitôt. Quels auraient été les discours des politiques et l'indignation des journalistes si ce gars avait été d'origine européenne et proche de l'extrême droite, j'imagine sans peine les tirades outrées avec des mots tels "Bête immonde", "Abjection", " Extrême droite fasciste" , "Dissoudre le FN" , " montée dangereuse du tea party à la française", "heures les plus noires"  et tout ça.


Peut être que  politiques et journalistes sont ils devenus raisonnables et sauront à jamais tempérer leurs accusations ainsi qu'ils le font aujourd'hui?

J'aimerais mais n'y crois pas du tout. Taubira et les autres accusent les français d'origine de racisme  en stigmatisant les étrangers et français non d'origine d'être responsables de  tous les maux de la France, non seulement  d'abus d'allocs, je pourrais en parler, les chiffres sont édifiants, mais aussi de la délinquance en France.

 Un petit tour sur la liste des personnes recherchées par la Police Nationale est instructif, sur 81 personnes, deux seulement avec des identités clairement françaises, quelques chinois, deux ou trois anglo saxons, deux ou trois non identifiés, l'immense majorité de ces délinquants correspond à ce qu'il y a dans l'imaginaire français de la délinquance.



Il est évident que ni le fichier national des personnes recherchées ni l'arrestation de Dekhar ne justifient la peur de l'étranger, ou du français "pas comme eux" mais cela explique la défiance des français. L'angélisme ne peut rien contre les faits,  les faits sont têtus et seule une politique objective et réaliste pourrait résoudre le problème de l'intégration des immigrés en France: réduction drastique de l'immigration, durcissement de l'acquisition de la nationalité, scolarité adaptée et rigoureuse, fin du collège unique, fin du système d'allocations familiales poussant les familles à avoir trop d'enfants, bourses pour tous les enfants de plus de six ans suivant une scolarité "normale"...

 Ce genre de mesures pourraient aider vraiment les familles à s'intégrer et à faire reculer l'ostracisme des français de souche vis à vis d'autres français qui ,s'ils ne partagent ni la même couleur de peau,  ni même la religion, sont autant français qu'eux, il n'y a qu'une seule nationalité française.



Extrait du fichier National que vous trouverez ic

Fiche n°1



che 1 sur 81
En vertu d'un mandat d'arrêt européen émanant de Madame le vice-président chargé de l'instruction au Tribunal de Grande Instance de Mulhouse (68) et dans l'intérêt d'une enquête diligentée par la police judiciaire, la police nationale recherche :
OUALI karim Aderfi 
Personne recherchée pour actes criminels
OUALI karim Aderfi
Signalement : Homme de type maghrébin, né en 1976, 1m79, corpulence normale, yeux marron-noirs, cheveux bruns, grain de beauté sur la pommette gauche.
MOTIF DE LA RECHERCHE : Recherché pour des faits d'homicide volontaire commis à Saint-Louis (68) en avril 2011.

Note importante : Cette personne est dangereuse et susceptible d'être armée.
Ne tentez en aucune façon de l'interpeller vous-même.
Contactez le service de police ou de gendarmerie le plus proche.





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