jeudi 20 février 2014

Je regrette, parfois vraiment, l'activisme de Sarkozy.

Sarkozy le pompier du monde n'est plus président et aujourd'hui je le regrette, sa méthode fut décriée souvnt avec raison mais parfois vraiment à tort.

Sarkozy avait l'âme d'un diplomate et s'était fait, autant que possible de Poutine un allié, mieux ils sont restés amis, sincèrement  au point que Poutine n'a pas hésité à recevoir Sarkozy alors qu'il n'était plus président Le Figaro

Lors de la seconde guerre d' Ossetie du Sud, Sarkozy avait joué au pompier volontaire, négociateur  en chef, cela agaçait mais par sa farouche détermination il avait réussi à trouver un compromis entre les différents belligérents et faire signer un plan de paix de l'UE accepté par les deux parties. La crise de la Georgie est loin dans nos esprits, c'était en 2008 et la crise de l'Ukraine ne verra pas un pompier français venir l'éteindre l'incendie. Wikipédia


 BHL demandait hier  l'arrêt des jeux olympiques en solidarité avec les ukrainiens, il semble parfois que l'âge n'apporte pas beaucoup d'intelligence à ce pseudo philosophe. Les solutions ne se trouveront pas en braquant Poutine mais bel et bien en dialoguant s'il en est encore temps. Il me semble que les élections ukrainiennes présidentielles et parlementaires sont prévues pour 2015, on aurait peut être pû négocier un calendrier précipitant celles ci et obtenir des garanties sur le déroulement des élections et le dépouillement des résultats.

Je me souviens que Martine Aubry avait insulté Poutine lors d'une émission télévisée  pour les primaires socialistes, à l'époque je savais que tous ces méchants petits cailloux rendraient difficiles les relations entre la France et la Russie. Jean Marc Ayrault peut affirmer la nécessité de reprendre le dialogue avec Poutine, les français il est un peu tard pour instaurer des relations pouvant résoudre la crise vite.

"Ce qui sera privilégié par les Européens, et c'est une bonne chose, c'est de tout faire pour retrouver la voie du dialogue", a insisté le Premier ministre en espérant aussi, à Bruxelles, "une décision forte de sanctions graduelles, ciblées" à l'encontre des responsables des violences. Jean-Marc Ayrault a ajouté également qu'"avec la Russie, il faut parler franchement. Les Européens doivent parler avec les Russes." "Il faut une politique russe de l'Union européenne, ce qui n'est pas toujours le cas. Donc, il y a nécessité de parler et nous allons parler avec le président (Vladimir) Poutine", a-t-il insisté. Le Point 

Les sanctions envisagées ne feront que jeter de l'huile sur le feu, l'ignorer est dramatique, car si ces sanctions ne sont prises que tardivement pour nous donner bonne conscience, les tirs meurtriers sont à balles réelles et le poids des balivernes de nos dirigeants ne les arreteront pas.


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