dimanche 22 février 2015

Vacances

Depuis quelque temps je n'en peux plus, hiver et sale temps mondial, si peu de nouvelles réjouissantes ou simplement apaisantes, et tant de nouvelles dramatiques, de plus en plus dramatiques. Il suffit d'ouvrir un journal ou d'écouter la radio, entre les nouvelles peoples et sportives dls nouvelles toujours d'un monde de plus en plus impitoyable.



Une fillette d'environ sept ans a actionné la ceinture d'explosifs qu'elle portait à la taille dimanche, faisant cinq morts, dans un marché de la ville de Potiskum, dans le nord-est du Nigeria, ont rapporté à l'AFP des témoins.

L'attentat-suicide a été commis sur le marché Kasuwar Jagwal, dédié à la vente et à la réparation de téléphones, selon ces témoins joints à Potiskum, capitale économique de l'Etat de Yobe, un des trois les plus affectés par les attaques et exactions de Boko Haram.

"Cinq personnes ont été tuées en même temps que la fillette, et 19 autres ont été hospitalisées pour des blessures", a affirmé un des témoins, Buba Lawan, chef d'une milice locale d'autodéfense. Une source jointe dans l'hôpital public de la ville a confirmé le bilan sous couvert d'anonymat. "Nous avons reçu six corps, dont celui de la kamikaze. 19 autres personnes ont été blessées par l'explosion, elles sont actuellement traités" dans l'établissement, a-t-elle affirmé, sans plus de détails.


Le Figaro



Notre décision trainait dans l'air, partir, partir cinq jours, s'aérer la tête, voir si ailleurs l'herbe est plus verte, Notre refuge, notre sweet home ne me met pas à l'abri des retombées psy des évènements pourris, la menace de neige de pluie me paraissait ridicule à côté du poids de ce que je ne veux plus entendre.

Je sais que partir c'est fuir un peu, cette après midi je suis allée me reposer, assez tard, réveillée par la sonnerie du téléphone, je sais que j'étais dans un monde de "mahométans" je ne sais pas ni ce qui s'y passait, ni ce que j'y faisais, je me suis simplement souvenue de ce terme si désuet, que je n'ai jamais employé et il faudrait que je fasse un gros effort de mémoire pour savoir dans quel contexte il était employé dans ce songe, en même temps est-ce utile? Certainement pas, en revanche partir en vacances me parait primordial. Cinq petits jours ce n'est pas si long, mais cela peut être si nécessaire.






Mon mari a sorti notre fourgon, l'a remis en eau, a vérifié que le gel n'a pas provoqué de dégâts, que le gaz fonctionnait toujours, nous avons rempli les placards et vogue la croisière, nous partirons demain matin, constater si l'herbe rêvée un peu plus loin est aussi tendre que ce qui espéré.

J'espère que notre semaine sera aussi verte que l'herbe du pré voisin  et que le printemps aura débarqué de façon inopinée chez nous lorsque nous reviendrons, mais là, je sais que cela relève de l'ordre du fantasme. Bonne semaine à tous, et à vendredi, à moins que la neige ou la mer nous engloutisse d'ici là, en même temps, ne rêvez pas trop, le plus probable reste que la bouillasse et la pluie ne nous atteigne pas tant que le plaisir de simplement changer d'air, un peu.

3 commentaires:

zelindor a dit…

pourquoi t'as mis ma photo ?

Martine a dit…

Alors bonnes vacances! Emmenez quand même les parapluies!

Ladywaterloo a dit…

Je suis rentrée de vacances, sous parapluies, l'herbe y était verte, j'ai envie cependant toujours de hurler et crier à la lune, chez moi, ce matin il neigeait, mais chance, ça ne tenait pas.

La politique et les "news" me dégoutent de plus en plus.