Mes pires craintes se confirment, Erdogan a lancé des frappes militaires contre l'armée régulière syrienne et contre les kurdes. Erdogan veut "liquider" le régime de Bachar Al Assad et les kurdes, le premier car il maintient de gré ou de force un état laïc, donc non musulman, n'appliquant pas la Charia, la Syrie à majorité Chiite est l'alliée naturelle de l'Iran et l'ennemie tout aussi naturelle de l'Arabie Saoudite, et les seconds car ils sont kurdes, voulant garder leurs traditions et acquérir leur indépendance.
Les kurdes sont vicitmes depuis si longtemps des agissements turcs, irakiens, syriens. On parle beaucoup de la tragédie passée des arméniens, on oublie de parler du génocide actuel des kurdes.
J'aurais aimé pouvoir écrire des choses douces en ce dimanche de carême, jour de la saint Valentin, le dimanche n'est pas "carême" puisque le carême dure 40 jours et la période de carême compte 46 jours, les 40 jours et les 6 dimanches, mais parler de choses douces lorsqu'on a le sentiment que le bateau coule alors que l'orchestre d'un Titanic joue toujours plus fort , m'est impossible.
Les US tente d'éteindre le feu qu'ils ont allumé, y arriveront-ils, à priori, si la raison l'emporte, certainement mais Erdogan est-il raisonnable? L'ours russe ne laissera pas la syrie se faire agresser par les turcs sans réagir.
ICI le live de la situation en Syrie
La tension est à son comble dans le nord-ouest de la Syrie. La Turquie y a bombardé, samedi 13 février à proximité de sa frontière, des cibles du Parti kurde de l'union démocratique (PYD) et du régime syrien dans deux incidents séparés, en réponse à des tirs, a rapporté l'agence officielle Anatolie. Les États-Unis ont réclamé
Une partie de ces frappes ont été confirmées par le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu, qui a également exigé que les forces kurdes présentes dans la zone autour d'Azaz quittent les lieux. Les États-Unis ont exhorté la Turquie à interrompre ces tirs visant les Kurdes et le régime syrien.
Cible notable des bombardements turcs, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) et des militants kurdes présents sur place, la base aérienne de Menagh, contrôlée depuis le 10 février par les Unités de protection du peuple kurde (YPG), milices rattachées au PYD. Cet aéroport militaire se trouve entre deux routes importantes qui mènent de la ville d'Alep à Azaz, dans le nord, et donne aux forces kurdes une base de départ pour de nouvelles offensives contre les jihadistes plus loin en direction de l'est.
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