mardi 30 août 2016

Etes vous toujours socialiste?

Et vous êtes toujours socialistes?

Mon beau-frère, socialiste convaincu, n'a pas hésité à interpeller son cousin, socialiste depuis toujours, ex-grand fonctionnaire à l'UE, épouse traductrice pour l'UE, ils sont pour l'UE et socialistes, naturellement, ce qui fait que tout aussi naturellement je suis non-socialiste et pas pour l'UE, ou l'inverse, parfois je ne sais plus.

Hubert, a  répondu

Naturellement!

Les yeux écarquillés, comment peut-on renier 50 ans de conscience politique car Hollande n'est qu'une tourte mal décongelée et surtout trop teinte?  Les valeurs politiques ne se négocient que selon la tenue de ses valeurs boursières, non? Et si les faits salissent le réel, on ignore la réalité, simple et efficace.

Mon cousin soutenait aussi que Macron était socialiste, je ricanais, pas trop discrètement, Macron socialiste? Même mon beauf n'y croyait pas. C'était début juillet, à un mariage très bourgeois, à table il y avait la France, bourgeoise, celle qui vote, celle qui a une conscience et qui vote, enfin, celle qui se croit plus intelligente que les autres et qui vote. Résultat? 50% à droite et 50% à gauche, comme partout en  France, mais attention la bonne droite, et la bonne gauche, ils adoubent tous, Juppé et Macron. Moi? Je n'y crois plus.



Je ne suis pas UMPS, enfin pas LRPS, pas du tout, pour un sou, je n'y crois plus tout simplement. Juppé et Macron vendraient leurs propres chemises, et aussi celles de leurs mères, pour assurer leur  gloire, sans aucun remords, ils y pensent tous les matins en se rasant et se fichent l'un comme l'autre comme d'une guigne du sort des français.

 La grande finance les soutient, et les médias appartiennent à ces gens-là, je pressens un tandem Juppé-Macron pour les présidentielles, la réconciliation nationale pour le plus grand bénef des banques, grandes entreprises, changeons tout sans surtout ne rien changer.

La table ne s'est pas écharpée, chez nous, cela ne se fait pas, d'ailleurs, on n'aurait pas dû parler politique non plus, et même mes tentatives de déstabilisation en affirmant aimer Mélenchon et Marine Le Pen n'ont suscité qu'un murmure désapprobateur, comment puis-je  avoir été aussi vulgaire? Pour tenter de susciter une réflexion personnelle, mais le manque d'exercice a fini par ternir toutes les consciences, les mots clefs ont été enregistrés depuis bien longtemps et les codes imprimés.

Ils regardent tous Yves Calvi sont profondément convaincus que ce journaliste fait un travail merveilleux, il est si honnête, si gentil n'est ce pas? Leur expliquer qu'à mes yeux c'est un abominable journaliste hyper-compétent pour faire ingurgiter de gré ou de force le magma politique du gouvernement serait cause perdue, je n'essaie même plus.

Mais comment puis-être encore invitée par ces gens là?

Je me le demande sincèrement, je refuse trop des codes pré-établis sans prendre vraiment des gants, je ne suis ni socialiste, ni républicaine, je ne suis pas grand chose et ne crois plus en grand chose, mais je tente de comprendre au delà de ce qu'on me dicte, genre café du commerce ou autodidacte, je me trompe souvent, certes, mais je me trompe seule, cela me donne l'illusion d'être libre, illusion grisante que je sais erronée mais à laquelle je ne renoncerai pas.

EM va continuer son petit bonhomme de chemin, il mise gros mais n'a plus le choix, quittant le navire PS avant qu'il ne sombre définitivement, avant de renaître de ses cendres sous une autre appellation, LR?


Et vous êtes vous toujours socialistes ou alors allez vous dans une insoupçonnée dispense voter pour le tandem Juppé-Macron?


lundi 29 août 2016

Rêver, c'est déjà ça.

Ma France souffre,  oh, ma belle France, et je rêve que soudain ma France, mon pays se soulève, rêver c'est déjà ça.

Ce soir, C'est déjà ça, s'impose dans ma tête, car comment envisager un avenir, en ignorant ces migrants? Moi, je ne le peux pas.

Je lutterai contre l'islamisation conquérante, ces nanas en burkinis me débeurkent, et je n'hésiterai pas à les laminer, il y a tant de façons d'être discrète sur une plage que leur revendications m'exaspèrent, mais tout cela, ne me fera jamais oublier la masse migrante, souffrante, nous  n'y sommes pour rien, mais eux non plus, il faudrait non seulement rêver mais faire en sorte que les Killary arrêtent leurs saloperies, mais là, je rêve, rêver c'est déjà ça.